Pour envoyer un équipage sur Mars, la nouvelle vision de la Maison Blanche s'appuie sur le développement de technologies permettant l'établissement d'une base lunaire.

au sommaire


    Voyage humain vers Mars : le point sur les réflexions américaines

    Voyage humain vers Mars : le point sur les réflexions américaines

    En effet, une mission martiennemission martienne utiliserait de nombreuses technologies communes. Elles nécessiteraient toutes les deux de nouveaux lanceurs lourds pouvant mettre en orbite jusqu'à 150 tonnes contre 25 tonnes aujourd'hui. Certains pensent lancer une mission martienne depuis le point de Lagrange L1 (point de l'espace où la gravité terrestre et lunaire se compensent) ravitaillé à partir de la Lune.

    Le choix de la propulsion est essentiel. Les réacteurs classiques sont inefficaces pour ce genre de mission et c'est pour cela que la NASA recherche assidûment de nouveaux systèmes de propulsion nucléaire.

    La protection des radiations sera aussi un des points clés des futures missions longue duréedurée. Il est envisageable d'utiliser l'hydrogènehydrogène présent comme carburant, en tant que bouclier antiradiation. L'hydrogène absorbe très bien les radiations, mais il peut s'avérer dangereux en cas de fuites. L'expérience acquise par la Station Spatiale InternationaleStation Spatiale Internationale a montré que le durcissement des ordinateursordinateurs était un point à ne pas négliger. La coopération de la NASA avec les militaires, prônée par Georges W. Bush, va dans ce sens.

    Pour le premier voyage habité vers Mars, la NASA enverra vraisemblablement un équipage en orbite sans qu'il se pose, comme pour ApolloApollo 10. Cela permet ainsi de tester tous les systèmes en ayant la possibilité de rentrer en cas de problèmes.

    De nombreux scientifiques estiment qu'un télescopetélescope de 30 mètres implanté au pole sud lunaire pourrait récolter en 17 jours autant de données que le nouveau télescope spatialtélescope spatial James Webb de la NASA en 10 ans.