La navette spatiale Columbia présentait presque certainement une brèche dans sa carlingue qui a permis à de l'air surchauffé de s'engouffrer dans son aile gauche et peut-être dans son train d'atterrissage, a affirmé jeudi la commission chargée des investigations sur la désintégration de la navette.

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    Columbia dans le VAB afin d'être préparée pour sa dernière mission, STS-107crédit : NASA

    Columbia dans le VAB afin d'être préparée pour sa dernière mission, STS-107crédit : NASA

    Des hausses anormales de températures ont été détectées à l'intérieur de ColumbiaColumbia quelques minutes avant la catastrophe. D'après les enquêteurs, l'absence d'une tuiletuile ne suffit pas à expliquer cette anomalieanomalie. C'est probablement la présence de plasma, ou d'air surchauffé, à l'intérieur de Columbia qui a fait monter les températures.

    Le porteporte-parole de la NASA James Hartsfield a annoncé que les responsables de l'enquête ne savaient pas à quel endroit la fissure a pu se produire. Ils privilégient cependant les pistes concernant des dégâts sur l'aile gauche, la carlingue, ou la trappe gauche du train d'atterrissage, selon James Hartsfield.

    La commission d'enquête n'a pas expliqué si cette ouverture provenait d'une déchirure dans la structure en aluminium de la navette ou d'un trou provoqué par un débris ayant heurté l'engin spatial. Elle n'a pas non plus précisé à quel moment de la mission de 16 jours de Columbia cette brèche a pu se produire.

    Par ailleurs, la NASA a confirmé jeudi que les enquêteurs avaient retrouvé à proximité de Hemphill, à quelque 225 kilomètres au nord-est de Houston (Texas), ce qu'ils pensaient être un pneupneu radial de la navette.