Le directeur de la société de construction spatiale russe RKK Energya, Nicolaï Sevastianov, estime que la Station Spatiale Internationale restera en service au moins jusqu'en 2025.

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    La Station Spatiale Internationale, configuration actuelle.

    La Station Spatiale Internationale, configuration actuelle.

    Depuis l'abandon du programme des navettes et l'orientation du programme spatial américain vers d'autres objectifs, l'avenir se montre de plus en plus incertain en ce qui concerne le vaste complexe orbitalcomplexe orbital, dont l'assemblage ne cesse de prendre du retard et générer de plus en plus de surcoûts. Cependant il faut bien constater que non seulement l'ISSISS est en orbite, mais que même s'ils doivent être poursuivis à perte, de nombreux programmes scientifiques peuvent y être accomplis. Mais il n'y a pas que cela.

    "Nous comptons assembler des vaisseaux lunaires et martiens à proximité de l'ISS, car il est clair que nous devons renoncer à la constructionconstruction de fuséesfusées géantes, mais plutôt opter pour l'assemblage de vaisseaux à partir de modules mis en orbite par les SoyouzSoyouz, Progress et d'autres lanceurs russeslanceurs russes", a déclaré Nicolaï Sevastianov lors des manifestations consacrées au 100e anniversaire de la naissance de Sergueï Korolev à l'Université technique Baouman (Russie).

    Selon lui, la société Energya projette de transformer l'ISS en station permanente, car si l'on décide de la détruire, l'Humanité aura bien du mal à réaliser un nouveau projet de cette ampleur. "Personne n'a l'intention de noyer ou d'abandonner l'ISS, parce que tous les pays comprennent que la station devient un grand projet spatial. L'exploitation de la station est prévue jusqu'en 2015, mais on envisage de la prolonger jusqu'en 2025", martèle-t-il.

    Le directeur annonce aussi que RKK Energya envisage de développer un remorqueur spatial dénommé Parom, qui reliera l'ISS en orbite terrestre à la Lune, avant de créer une base martienne habitée au départ des mêmes technologies.