Le système d'alerte a été déclenché lundi 18 septembre à bord de la Station Spatiale Internationale, ses trois occupants ayant détecté une odeur suspecte d'origine inconnue.

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    La Station Spatiale Internationale vue depuis Atlantis le 17 septembre dernier.

    La Station Spatiale Internationale vue depuis Atlantis le 17 septembre dernier.

    Après une brève recherche, les trois astronautes, qui étaient occupés à nettoyer la station lorsque l'incident s'est produit, ont localisé l'origine du problème au niveau d'un générateurgénérateur d'oxygène de fabrication russe. Il semblerait qu'il y ait eu dégagement d'hydroxyde de potassium sans que la raison en soit actuellement connue.

    Malgré l'arrêt de la ventilationventilation provoqué par le système d'alerte, l'odeur s'est rapidement répandue à travers tout le complexe orbitalcomplexe orbital et était toujours perceptible après plusieurs heures. Par mesure de précaution, les occupants ont utilisé des masques chirurgicaux et des gants pour éviter toute irritation.

    Suivant Mike Suffredi, l'un des responsables de vol, la situation est maintenant rentrée dans l'ordre.

    L'hydroxyde de potassium, usuellement connu sous le nom de potasse caustique, est un composé chimique corrosif, basique et hygroscopique. Il est obtenu par électrolyse du chlorure de potassium. Il connaît de nombreuses utilisations courantes, depuis la fabrication d'engrais aux électrolytes des piles alcalinesalcalines.