Une météorite lunaire découverte en pleine péninsule saoudienne a permis d'identifier un nouveau matériau. Composé d'atomes de fer et de silicium (Fe2Si), celui-ci a été nommé "hapkéite" en hommage à Bruce Hapke, de l'Université de Pittsburgh (Pennsylvanie), qui avait prédit il y a 30 ans le processus de formation de ce type de minéral.
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Les corps célestes sans atmosphèreatmosphère comme la LuneLune ou MercureMercure possèdent des sols inorganiques façonnés par les multiples impacts de micrométéorites qui voyagent dans l'espace à plus de 100 000 kilomètres par heure.
La chaleurchaleur dégagée par ces collisions fait fondre et vaporise les métauxmétaux qui se redéposent ensuite sur les fragments de roches environnants sous forme de minuscules particules.

Par le passé, des scientifiques avaient déjà mis en évidence des nanoparticulesnanoparticules de ferfer pur dans des échantillons en provenance de la Lune. Les recherches menées par Lawrence Taylor, de l'Université du Tennessee, et ses collègues ont montré que l'hapkéite résulte du même phénomène : un dépôt de fer et de siliciumsilicium selon un rapport de 2 pour un 1.

Un tel mécanisme, en affectant les mesures de spectrespectre des planètes dépourvues d'atmosphère, soulève la question de la précision avec laquelle il est possible d'étudier la composition de leur sol.