Les techniciens pensent pouvoir faire rouler Spirit sur le sol martien dans la nuit de mercredi à jeudi, compte tenu de répétitions supplémentaires rendues nécessaires suite à une déviation de trajectoire imposée par l'obstacle potentiel d'un airbag incomplètement dégonflé.

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    La nuit de samedi à dimanche dernier, deux petits engins pyrotechniques ont sectionné les câbles qui maintenaient les roues centrales du rover en place. Le bras articulé a aussi été libéré, et est maintenant capable de se mouvoir librement.

    Le seul lien physique qui demeure à l'heure actuelle est un câble ombilical chargé d'acheminer entre l'atterrisseur et Spirit énergie électrique et données. Celui-ci sera sectionné la nuit de lundi à mardi, au moyen de la dernière des 120 charges explosives qui équipaient le robotrobot en le maintenant fermement solidaire de sa plate-forme afin d'éviter tout dégât lors de l'atterrissage et des rebonds provoqués par les airbagsairbags.

    Excepté ce dernier lien, Spirit est donc maintenant indépendant, définitivement dressé sur ses six roues qui se sont correctement déployées. Dans la nuit de lundi à mardi, l'ultime liaison sera sectionnée, puis le robot effectuera d'abord une rotation sur lui-même de 45 degrés sur sa droite. Des images seront prises et transmises vers la Terre ainsi que de nombreuses données télémétriques, afin de s'assurer que la manoeuvre se déroule optimalement.


    Descente de Spirit (test en laboratoire).

    La nuit suivante, nouvelle rotation, dans le même sens, de 50 degrés, puis nouvelle séance de photos et de communication.

    Enfin dans la nuit de mercredi à jeudi, Spirit effectuera une dernière rotation de 25 degrés toujours vers la droite, ce qui l'orientera en définitive à 120 degrés de l'axe initialement prévu, puis se mettra à avancer, quittant lentement son support pour enfin prendre directement contact avec le sol martien.

    Des ouragans font rage sur Mars

    Mars Global Surveyor a surpris en pleine action quatre tornadestornades parcourant les plaines de la région de Schiaparelli, par 5,1°S et 11,1°E de la planète Mars. L'image complète couvre une zone de 3 km de large, et a été prise le vendredi 9 janvier à 14 heures solaires locales. Le tourbillontourbillon de poussière, ainsi que son ombre, sont nettement visibles.

    La caméra haute résolutionrésolution MOC (Mars Orbiter Camera) équipant Mars Global Surveyor a été construite par Malin Space Systems de l'Institut de Technologie du Massachussetts qui en opère le contrôle depuis ses installations de San Diego. Le satellite se trouve sous l'autorité du JPLJPL conjointement à son partenaire industriel, Lockheed Martin, depuis Pasadena, en Californie.


    Crédit Malin Space Systems/Nasa.
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