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Au cours de sa mission de deux ans et demi autour de « sa » comète, la sonde Rosetta, trois tonnes à son départ de la Terre en 2004, a collecté plus d'informations que n'importe quelle autre mission d'étude de ces « astres chevelus ». Complété par l'atterrissage (mal contrôlé) de Philae, ce long travail d'observation laisse aux scientifiques un précieux héritage qui demandera des décennies avant d’être totalement analysé.
Rosetta et Philae ont révélé un astre à la couleur très sombre et très riche en matière organique (c'est-à-dire composée de molécules à base de carbone). Ses instruments ont révélé une eau isotopiquement différente de celle des océans terrestres et ont pu analyser la très fine atmosphère qui l'entoure.
Le 30 septembre 2016, à la fin de la mission, Rosetta a entamé une descente sans retour pour collecter des images sans précédent, en haute résolution, de la surface glacée et renifler les gaz au ras du sol. « Cette zone n'a jamais été sondée » souligne Matt Taylor, chercheur de la mission.
Redécouvrez les précédents épisodes de L'épopée de Rosetta et Philae en dessins animés ainsi que notre dossier spécial Rosetta et Philae : retour sur une mission historique. © Cnes