Plus de cent ans après le drame, le naufrage du Titanic continue d’intriguer. Aujourd’hui, des chercheurs avancent qu’une météo spatiale défavorable a pu jouer un rôle majeur, aussi bien dans la survenue de l’impact avec l’iceberg que dans l’organisation des opérations de sauvetage.
au sommaire
[EN VIDÉO] Survolez les fantastiques tempêtes de notre Soleil L'activité du Soleil durant l'année 2013 racontée en images et en musique, grâce à une...
« Les aurores boréales étaient particulièrement intenses, cette nuit-là. » Cette nuit-là, c'est la nuit du 14 au 15 avril 1912. La nuit où le Titanic a coulé au large de Terre-Neuve. Selon une nouvelle étude, les aurores boréales dont parle ce témoin ont peut-être bien eu leur part dans le naufrage qui a coûté la vie à plus de 1.500 passagers.
Les aurores boréales ou plus exactement la tempêtetempête géomagnétique qui se cachait derrière. Car rappelons-le, les aurores polairesaurores polaires se forment lorsque des particules chargées issues du vent solaire rencontrent le champ magnétiquechamp magnétique de la TerreTerre. En plus d'illuminer le ciel de couleurscouleurs féériques, le phénomène peut sérieusement interférer avec les systèmes de navigation et de communication.

Des boussoles et des radios qui s’affolent
Selon les chercheurs, même une petite tempête solaire aurait pu suffire à perturber les boussoles du Titanic. Alors que de nombreux témoignages rapportent des « aurores boréales brillant comme des rayons de lunelune », des « faisceaux verdâtres » se maintenant des heures ou encore un « éventail dans le ciel nordique ». Bien assez pour dévier le paquebot des 0,5° suffisant à lui faire croiser la route du fameux iceberg.
Et la tempête solaire -- dont l'intensité est aujourd'hui estimée par les chercheurs de modérée à forte -- qui touchait alors de plein fouet l'Atlantique nord aurait ensuite également perturbé les émissionsémissions radio. Retardant tragiquement l'arrivée des secours sur place.
Au lendemain du naufrage du Titanic, une enquête du Congrès américain avait attribué le naufrage à des échecs de conception et de protocoleprotocole ainsi qu'à des amateurs de radio brouillant les ondes utilisées par les navires professionnels. Depuis, une loi exige que tous les opérateurs radio détiennent une licence fédérale, garantissant que les navires restent en alerte pour les signaux de détresse et limitant les fréquencesfréquences disponibles pour les amateurs.