Depuis que la sonde spatiale Rosetta a rejoint la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 6 août dernier, un programme d’observations a débuté afin de trouver le meilleur site candidat pour l’atterrissage de Philae. La soixantaine de scientifiques réunis ce week-end à Toulouse, au SONC (Science, Operations and Navigation Centre) du Cnes, a réduit la liste des dix sélectionnés à cinq.

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    Ce week-end, le Cnes a rassemblé au Centre spatial de Toulouse la plupart des scientifiques concernés par la mission Philae afin d'établir une liste de sites pour l'atterrissage sur le noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, prévu à la mi-novembre, si tout va bien.

    Sur les dix candidats pressentis, ils se sont mis d'accord sur une liste de cinq sites qui répondent à des critères bien précis que Francis RocardFrancis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au Cnes, nous avait par ailleurs présenté lors de l'arrivée de sonde spatiale Rosetta à proximité de la comète.

    Les cinq sites d’atterrissage de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko retenus pour le lander Philae. © Esa, Rosetta, MPS for OSIRIS Team, UPD, LAM, IAA, SSO, INTA, UPM, DASP, IDA

    Les cinq sites d’atterrissage de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko retenus pour le lander Philae. © Esa, Rosetta, MPS for OSIRIS Team, UPD, LAM, IAA, SSO, INTA, UPM, DASP, IDA

    Présélection des sites candidats

    Sur l'image qui illustre cet article, ils sont identifiés de A à J. L'ordre des lettres n'est pas un classement pour le moment car, en effet, d'ici le 14 septembre, cette sélection sera affinée et classée du site le plus propice au moins propice... RosettaRosetta devra alors s'approcher jusqu'à 20 ou 30 kilomètres de la comète, pour réaliser ainsi des clichés plus précis des cinq candidats et d'étudier lequel est le moins accidenté. Le site définitif devrait être connu entre le 12 et le 14 octobre prochain. Ils sont brièvement détaillés sur le site du Cnes.

    Quant à l'atterrissage de Philae sur Churyumov-Gerasimenko, il est prévu à la mi-novembre lorsque la comète se situera à environ 450 millions de kilomètres du Soleil. C'est-à-dire avant que l'activité du noyau n'atteigne des niveaux qui pourraient compromettre la mission. Pour les chercheurs, les conditions permettront au landerlander d'effectuer toutes les opérations et différentes mesures prévues in situ.