Des chercheurs suédois, britanniques et américains ont décodé la séquence d'ADN du Francisella tularensis, l'un des germes les plus infectieux au monde. Cinq années ont été nécessaires pour achever le séquençage.

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    Des scientifiques décodent une arme biologique en puissance

    Des scientifiques décodent une arme biologique en puissance

    Les experts en questions de défense se sont félicités de la nouvelle dans la mesure où cette bactériebactérie est une arme biologique en puissance. Dix microbesmicrobes suffisent pour inoculer la tularémie, ou "fièvrefièvre du lapin", chez l'homme et l'animal.

    L'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS) estime que la dispersion dans l'air de 50 kgkg de Francisella tularensis dans une zone urbaine peuplée de cinq millions d'habitants tuerait 19 000 personnes et affecterait 250 000 personnes. Les victimes qui ne seraient pas tuées seraient malades pendant des semaines, voire des mois.

    Le travail de séquençageséquençage du génomegénome a déjà eu un impact sur la recherche d'un vaccinvaccin puisque des protéinesprotéines cibles ont déjà été identifiées.

    Les scientifiques ont également découvert un ensemble rare de gènesgènes susceptibles de provoquer la maladie. Par le passé, ces gènes n'ont jamais été décelés dans un organisme vivant, leur présence laissant penser que le microbe pourrait être doté de modes de propagation de la maladie inconnus auparavant.