La Commission européenne finance à hauteur de 12 millions d'euros un nouveau réseau d'excellence rassemblant 37 groupes de recherche européens qui travaillent sur le développement, le fonctionnement et la réparation des muscles.

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    MYORES : soigner et réparer nos muscles

    MYORES : soigner et réparer nos muscles

    Le projet MYORES, financé au titre du Sixième programme-cadre (6e PCPC) sur une période de cinq ans, vise à développer des thérapiesthérapies pour les différentes pathologiespathologies musculaires.

    En Europe, près de 300.000 personnes souffrent de dystrophies musculairesdystrophies musculaires et la dégénérescence musculaire, qui réduit la mobilité et l'indépendance des personnes touchées, est l'un des phénomènes les plus invalidants du vieillissement.

    Les partenaires de MYORES participeront à 6 plateformes de haute technologie. Les données obtenues à partir des travaux de recherche effectués dans le cadre de ces plateformes seront centralisées dans une base de donnéesbase de données commune appelée MYOBASE afin de permettre à tous les membres du réseau d'accéder plus aisément et plus rapidement aux résultats.

    Les travaux de recherche porteront simultanément sur six différents modèles animaux parmi lesquels des poulets, des souris, des invertébrésinvertébrés et des primatesprimates.

    Le but, comme l'expliquent les chercheurs de MYORES, est d'identifier le plus rapidement possible, dans des organismes simples bien connus et bien compris, les fonctions et le rôle de dénominateurs génétiquesgénétiques communs impliqués dans le développement musculaire et qui ont été conservés tout au long de l'évolution des espècesévolution des espèces et en particulier de l'espèce humaine. Ces travaux permettront aux scientifiques de mieux comprendre les mécanismes moléculaires intervenant dans le processus de réparation des muscles humains.

    De récentes démonstrations ont prouvé que tout au long de l'évolution, bon nombre de mécanismes moléculaires régulant la différenciation musculaire ont été largement conservés. Comme l'expliquent les partenaires du projet, les processus musculaires peuvent être facilement évalués chez les invertébrés, avantage dont les chercheurs de MYORES tireront profit pour développer les connaissances sur ces processus afin de déterminer les fonctions génétiques chez les vertébrésvertébrés supérieurs. Par son aspect unique, le projet se situe à l'avant-garde sur le plan international dans le domaine de la compréhension des fonctions génétiques dans le développement normal des muscles et les maladies musculaires.

    Le réseau diffusera ensuite les résultats obtenus à partir des différents modèles et les appliquera aux pathologies musculaires humaines spécifiques. Un budget d'un million d'euros est prévu pour encourager les petites et moyennes entreprises à utiliser ces résultats dans le cadre du développement de nouvelles thérapies.