Pour occuper un emploi qualifié aux Etats-Unis, les immigrés doivent obtenir un permis de travail temporaire appelé visa H-1B. En 2001, face aux pressions des sociétés de hautes technologies, le Congrès avait porté le nombre annuel de visas délivrés de ce type à 195 000 contre 115 000 les deux années précédentes.

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    Mais pour 2003, ce nombre devrait chuté à 65 000, malgré une estimation des besoins de 80 000 au moins. Explication de cette révision des quotas : un marché du travail moins tendu qu'il y a trois ans et un contexte de morosité économique qui justifierait de favoriser l'embauche des Américains.

    La question des salaires est également mise en avant ; selon les statistiques du Department of Homeland Security, le salaire moyen d'un travailleur muni d'un visa H-1B dans l'industrie informatique est de 60000 dollars par an au lieu des 58500 dollars pour un analyste système du pays.

    Mais certains pensent que cette démarche ne fait qu'hypothéquer l'avenir puisque la demande en personnel étranger qualifié devrait repartir dès lors que l'économie reprendra des couleurscouleurs.