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Utilisant deux avions spécialement équipés, ces derniers multiplient les passages, depuis le début du mois de septembre, à des altitudes aussi basses que 60 mètres au-dessus de l'océan, enregistrant les caractéristiques de l'eau et de l'air.
Le manque de données fragilise en effet les modèles informatiques des météorologuesmétéorologues, censés prévoir la force des cyclonescyclones. Les satellites enregistrent bien en permanence les températures à la surface des eaux mais pas celles plus en profondeur. Quant à la notion d'interface entre ouraganouragan et océan, très importante puisque les échanges entre l'air et l'eau peuvent aussi bien renforcer qu'affaiblir l'ouragan, elle devient très floue dans la confusion que provoquent des ventsvents violents.
Les chercheurs espèrent maintenant que Fabian et Isabel pourront leur fournir de quoi redéfinir leurs modèles pour mieux anticiper l'évolution des prochaines tempêtestempêtes.