Les bombardiers B-2 possèdent un revêtement spécial qui absorbent les ondes radar, ce qui les rend difficilement détectables. Mais cette performance a un revers puisqu'elle nécessite une importante maintenance ; la moindre faille dans la couverture risque en effet de diminuer la furtivité de l'engin.
Cela vous intéressera aussi

Ainsi, selon un rapport de l'US AirAir Force paru en 2001, pour une heure de vol, les techniciens doivent effectuer 70 heures de révision. Conséquence : la disponibilité de la flotte de bombardiers n'est que de 40%. Le pentagone souhaite donc depuis un moment alléger ces opérations d'entretien qui lui coûtent chaque année 300 à 400 millions de dollars.

Après plusieurs années de recherche, la société Northrop Grumman (Californie), constructeur du B-2, semble avoir trouvé une solution. Ses chimistes ont élaboré une nouvelle peinture qui pourra être pulvérisée sur l'avion à chaque révision par des bras robotisés ; outre le fait qu'elle mobilise moins de personnel, cette méthode évite d'avoir à retirer l'ancien revêtement avant de déposer le nouveau. Grâce à elle, la disponibilité des appareils pourrait augmenter de 60%. Le premier bombardier équipé de cette technologie devrait entrer en service cet été.