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    Résultant d'une constante miniaturisation, les MEMSMEMS (MicroElectoMechanical Systems) permettent d'ores et déjà d'envisager de nombreuses applications (contrôle de la pression des pneumatiquespneumatiques, détection de la présence de produits toxiques dans l'atmosphèreatmosphère, sécurité des ouvrages de génie civil...). Néanmoins, il reste un obstacle majeur à leur développement : la taille des piles pour alimenter ces micro-machines.

    A Madison, au sein de l'Université de Wisconsin, des chercheurs spécialisés en génie nucléaire travaillent sur une solution basée sur l'utilisation du nickel-63, un isotope radioactif dont les particules bêtabêta ont déjà permis de produire des nanowatts, soit des milliardièmes de watts. Déjà utilisée pour propulser la sonde Cassini de la NASANASA, qui se dirige actuellement vers TitanTitan, l'un des satellites de SaturneSaturne, cette technologie doit être à présent miniaturisée. De son côté, une équipe réunissant des chercheurs du Jet Propulsion LaboratoryJet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie) et de l'Université de l'Illinois se concentre sur une autre source, les particules alpha, tandis que les chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley s'intéressent au tritium.