Cent ans après les premières réflexions d'Einstein sur les ondes gravitationnelles et un an après leur première détection directe sur Terre, les membres de Ligo repartent à la chasse. Leurs détecteurs d'ondes gravitationnelles sont désormais plus sensibles et d'autres fusions d'astres relativistes, étoiles à neutrons ou trous noirs, devraient être observées.

au sommaire


    L'année 2016 se termine. Elle a vu l'annonce par les membres de la collaboration LigoLigo de la première détection directe sur Terre des ondes gravitationnellesondes gravitationnelles prédites par Einstein il y a un siècle (juste après les dernières touches faites à son chef-d'œuvre, la théorie de la relativité générale). En 1917, EinsteinEinstein allait, dans la foulée, poser les fondements de la cosmologie relativiste et de l'effet laser, introduisant même, pour la première fois, dans la toute jeune théorie quantique, le calcul des probabilités pour décrire les transitions atomiques.

    La collaboration Ligo vient de faire savoir qu'après avoir encore amélioré la sensibilité de ses deux détecteurs, elle était repartie à la chasse aux ondes gravitationnelles le 30 novembre 2016. La campagne d'observation va durer six mois. Puis, il y aura une nouvelle pause des machines pour les améliorer : les chercheurs pensent multiplier par deux leur sensibilité au cours des années qui viennent. Il serait possible de mettre en évidence une fusion de trous noirs par jour, en se basant sur les fusions déjà détectées.

    Pour se rafraîchir la mémoire et en savoir plus sur les ondes gravitationnelles (comment elles sont détectées et ce qu'elles peuvent nous apprendre sur le cosmoscosmos), vous pouvez lire, ou relire, les articles suivant sur Futura-Sciences :