Même si en cette période de fin d’années, les assiettes ont tendance à devenir plus fournies, pratiquer une activité physique intensive permet d’une part de limiter la prise de poids, mais aussi (et surtout) de contrecarrer les effets négatifs des repas trop gras sur notre santé.

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    Foie gras, fruits de mer, dinde, bûche etc. La fin d'année s'accompagne bien souvent d'un changement dans l'alimentation le temps des fêtes. Des excès qui conduisent certains à prendre des bonnes résolutionsrésolutions pour la nouvelle année pour reperdre le poids tout juste gagné. L'activité physique est depuis des années préconisée, puisqu'elle permet d'augmenter les dépenses caloriques et de faire fondre la graisse. Et même mieux encore !

    Une étude publiée dans The Journal of Physiology suggère d'autres bénéfices de l'exercice physique durant ces périodes de l'année où l'on mange trop. Ces conclusions se basent sur les analyses menées sur 26 cobayes : des jeunes hommes âgés de 25 ans en moyenne, tous habitués à l'effort. Divisés en deux groupes, une moitié devait s'abstenir de toute activité durant une semaine, alors que les autres avaient pour objectif de courir 50 minutes à vive allure tous les jours. Pour les puristes amateurs de chiffres, les premières 5 minutes d'échauffement étaient parcourues à 60 % de la VO2 max, et les 45 minutes suivantes à 70 %, ce qui est intense.

    En parallèle, tous les participants étaient invités à changer leur alimentation le temps de l'expérience. Pour ceux mis à l'arrêt, la consommation calorique était augmentée de 50 % par rapport à leur ration habituelle, tandis que les autres devaient absorber 75 % de plus que ce qu'ils mangeaient auparavant. Le but était de limiter les apports des uns par rapports aux dépenses des autres.

    Après le réconfort, le sport

    Dans les deux groupes, les participants ont grossi. Mais pas dans les mêmes proportions. Alors que les sportifs ont pris 1,1 kgkg, les sédentaires forcés ont fait monter la balance de 2,7 kg en moyenne. Mais au-delà des avantages de l'exercice sur la prise de poids, normale pour des individus mangeant bien plus que ce qui leur est nécessaire, c'est l'effet du sport sur le métabolismemétabolisme cellulaire qui est à noter.

    En effet, dans le groupe des inactifs, les chercheurs ont noté des perturbations du taux de glycémieglycémie, notamment dues à des effets sur l'insulineinsuline et les marqueurs génétiquesgénétiques de l'obésitéobésité. En revanche, rien de tel chez les coureurs à pied, qui limitent ainsi leurs risques de diabètediabète ou de maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires.

    Ces travaux confirment de précédents résultats publiés plus tôt dans l'année et qui avaient montré que l'activité physique modifiait la régulation des gènesgènes du tissu adipeuxtissu adipeux. L'exercice permet donc de pousser l'organisme à mieux se réguler et à utiliser son plein potentiel pour nous éviter des complications graves, voire mortelles.