Les résultats d'une étude, menée par une équipe internationale de chercheurs sur la base de nouvelles données, confirme le fait que la majeure partie de l'énergie dans l'Univers serait de l'énergie noire.

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    Crédit : CIRS

    Crédit : CIRS

    Ils ont pour ce faire combiné les résultats du Cosmic Lens All Sky Survey (CLASS), projet destiné à détecter et étudier les lentilles gravitationnelles, avec les données relatives à la distribution des galaxies.

    Les lentilles gravitationnelles surviennent lorsque la trajectoire de la lumière en provenance d'un objet lointain (un quasar par exemple) est courbée par le champ gravitationnel d'un autre objet (une étoile à neutrons par exemple). Les lentilles gravitationnelles, en produisant de puissants zooms, permettent aux scientifiques d'explorer les profondeurs de l'UniversUnivers, inaccessibles aux plus grands télescopestélescopes.

    Si la densité d'énergieénergie actuelle de l'Univers est supérieure à une certaine valeur appelée densité critiquedensité critique, celui-ci arrêtera son expansion et entamera un mouvementmouvement d'effondrementeffondrement sur lui-même. Dans le cas où la densité d'énergie est inférieure à la densité critique, l'Univers continuera son expansion. Les calculs effectués suggèrent que les deux valeurs sont égales.

    La matièrematière ordinaire et la matière noirematière noire, matière qui ne peut être vue mais qui n'en exerce pas moins une influence gravitationnelle sur les étoiles et les galaxies, ne compteraient que pour un tiers de la densité critique. Les deux tiers restants constituent ce que l'on appelle énergie noireénergie noire, dont la nature demeure inconnue. Contrairement à la gravitationgravitation, l'énergie noire repousse la matière, causant ainsi l'accélération de l'expansion de l'Universaccélération de l'expansion de l'Univers.