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Suite aux défaillances de son système de pointage, on pensait que Kepler ne pouvait plus servir à découvrir des exoplanètes. Tout au plus pouvait-on l'utiliser pour chasser des astéroïdes et des comètes. Or, l'astronomeastronome Brian Jackson de la Carnegie Institution et ses collègues avaient annoncé il y a quelques mois qu'ils avaient découvert des candidates étonnantes au titre d'exoplanète dans les archives des observations de Kepler.
On connaissait l'existence d'exoplanètes géantes dont la période orbitalepériode orbitale est d'environ un à quelques jours. Leurs orbites étant probablement instables, il devait donc exister des exoplanètes ayant des périodes encore plus courtes, surtout si elles sont rocheuses ou constituées de glaces. Une demi-douzaine de candidates au titre d'exoplanètes, mais avec des orbites de périodes inférieures à 12 h, pointent effectivement le bout de leur neznez dans les données passées de Kepler. Certaines pourraient même avoir une période de seulement 4 h environ, ce qui les conduirait à frôler la surface de leur étoile.
Brian Jackson et ses collègues pensent maintenant, comme ils l'expliquent dans un article sur arxiv, que Kepler dispose d'encore assez de ressources pour traquer ces exoplanètes. Bien sûr, de tels astresastres ne sont pas habitables, mais ils pourraient nous apprendre bien des choses sur la formation et l'évolution des planètes ou sur leurs interactions avec les ventsvents stellaires. Une première campagne d'observations avec Kepler pourrait aussi servir à préparer des recherches similaires avec Tess, qui a vraiment la possibilité de démontrer l'existence des planètes à très courtes périodes orbitales.