Comme chaque année à la même époque, le prestigieux concours Astronomy Photographer of the Year a rendu son verdict. Découvrez les photographies d'astronomie primées cette année, dans plusieurs catégories.


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    Chaque année, depuis 14 ans, l'observatoire royal de Greenwich organise le concours « Astronomy Photographer of the Year » qui s'appuie sur un jury d'experts issus du monde de l'art et de l'astronomie. Trente-cinq photographiesphotographies d'astronomie étaient en compétition dans 10 catégories. À ces 10 catégories s'ajoutent deux prix spéciaux. Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu et le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès. Découvrons les photographies primées.

    Grand gagnant du concours avec l'image de la comète Leonard

    Cette image de la comète Leonard, découverte par G.-J. Leonard le 3 janvier 2021, est la photographie gagnante du concours <em>Astronomy Photographer of the Year</em> 2022. Elle a été réalisée par Gerald Rhemann le 25 décembre 2021. Elle montre la comète donc, mais c'est le morceau de la queue de la comète arraché et emporté par le vent solaire qui a fait que cette photo a été primée. Cette image concourait dans la catégorie « planètes, comètes, et astéroïdes ». © Gerald Rhemann
    Cette image de la comète Leonard, découverte par G.-J. Leonard le 3 janvier 2021, est la photographie gagnante du concours Astronomy Photographer of the Year 2022. Elle a été réalisée par Gerald Rhemann le 25 décembre 2021. Elle montre la comète donc, mais c'est le morceau de la queue de la comète arraché et emporté par le vent solaire qui a fait que cette photo a été primée. Cette image concourait dans la catégorie « planètes, comètes, et astéroïdes ». © Gerald Rhemann

    Prix Annie Maunder pour l'innovation en image

    Le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d’images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès a été remis à Pauline Woolley pour son <em>Arbre solaire</em>. Cette image du Soleil a été réalisée à partir des données open source du <em>Solar Dynamic Observatory</em> de la Nasa. Vingt-six images du Soleil de la première partie du cycle solaire ont été superposées pour créer des anneaux concentriques. L'anneau le plus ancien se trouve au centre, tandis que le plus récent est le plus éloigné. Mois après mois, les anneaux s'étendent ou « grandissent » pour former les anneaux d'un arbre solaire imaginaire. L'image globale est un marquage du temps qui passe, qui incorpore des preuves visuelles de l'augmentation des niveaux d'activité solaire apparaissant dans les marques sombres des éruptions solaires. © Pauline Woolley
    Le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d’images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès a été remis à Pauline Woolley pour son Arbre solaire. Cette image du Soleil a été réalisée à partir des données open source du Solar Dynamic Observatory de la Nasa. Vingt-six images du Soleil de la première partie du cycle solaire ont été superposées pour créer des anneaux concentriques. L'anneau le plus ancien se trouve au centre, tandis que le plus récent est le plus éloigné. Mois après mois, les anneaux s'étendent ou « grandissent » pour former les anneaux d'un arbre solaire imaginaire. L'image globale est un marquage du temps qui passe, qui incorpore des preuves visuelles de l'augmentation des niveaux d'activité solaire apparaissant dans les marques sombres des éruptions solaires. © Pauline Woolley

    Prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu

    Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu a été remis à Lun Deng pour cette photographie de la Voie Lactée au-dessus du mont Minya Konka, le plus haut sommet de la Chine du Sichuan. © Lun Deng
    Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu a été remis à Lun Deng pour cette photographie de la Voie Lactée au-dessus du mont Minya Konka, le plus haut sommet de la Chine du Sichuan. © Lun Deng

    Gagnants dans la catégorie « Aurores »

    Dans la catégorie « Aurores », les trois photos primées ont été, de gauche à droite, celles de Alexander Stepanenko (Murmansk, en Russie), de Fred Bailey (Yellowknife, Canada) et de Filip Hrebenda (Hvalnes, Islande).
    Dans la catégorie « Aurores », les trois photos primées ont été, de gauche à droite, celles de Alexander Stepanenko (Murmansk, en Russie), de Fred Bailey (Yellowknife, Canada) et de Filip Hrebenda (Hvalnes, Islande).

    Gagnants dans la catégorie « Planètes, comètes et astéroïdes »

    Dans la rubrique « Planètes, comètes et astéroïdes », les photos de la comète Léonard, de la planète Jupiter et de la comète Comet 4P/Faye ont été primées. Cette image de Jupiter a été acquise par Damian Peach, depuis l’observatoire El Sauce, au Chili. La célèbre Grande Tache rouge est clairement visible ainsi, que trois satellites Jovian. La deuxième photo primée est celle de Lionel Majzik. Elle montre la comète 4P/Faye qui semble fendre la nébuleuse Sh2-261 dans la constellation d’Orion.
    Dans la rubrique « Planètes, comètes et astéroïdes », les photos de la comète Léonard, de la planète Jupiter et de la comète Comet 4P/Faye ont été primées. Cette image de Jupiter a été acquise par Damian Peach, depuis l’observatoire El Sauce, au Chili. La célèbre Grande Tache rouge est clairement visible ainsi, que trois satellites Jovian. La deuxième photo primée est celle de Lionel Majzik. Elle montre la comète 4P/Faye qui semble fendre la nébuleuse Sh2-261 dans la constellation d’Orion.
    Le Petit Nuage de Magellan est une galaxie naine irrégulière qui a été perturbée et façonnée par des interactions avec ses voisins, le Grand Nuage de Magellan et la Voie lactée. Ces interactions se traduisent par d'intenses chocs de marée gravitationnelle, qui ont arraché et redistribué la matière du SMC, formant un halo et de nombreuses structures étendues de gaz ionisé. Cette image a été primée dans la catégorie « galaxies ». © Mathew Ludgate
    Le Petit Nuage de Magellan est une galaxie naine irrégulière qui a été perturbée et façonnée par des interactions avec ses voisins, le Grand Nuage de Magellan et la Voie lactée. Ces interactions se traduisent par d'intenses chocs de marée gravitationnelle, qui ont arraché et redistribué la matière du SMC, formant un halo et de nombreuses structures étendues de gaz ionisé. Cette image a été primée dans la catégorie « galaxies ». © Mathew Ludgate
    Cette image montre la célèbre galaxie du Sombrero. Cette photographie qui est une mosaïque de plusieurs images a été réalisée par Utkarsh Mishra, Michael Petrasko, Muir Evenden. Trois versions de la photographie ont été réalisées : une version atténuée pour l'arrière-plan, une version normale pour le disque et une version super allongée sans étoiles pour les courants stellaires et le halo.
    Cette image montre la célèbre galaxie du Sombrero. Cette photographie qui est une mosaïque de plusieurs images a été réalisée par Utkarsh Mishra, Michael Petrasko, Muir Evenden. Trois versions de la photographie ont été réalisées : une version atténuée pour l'arrière-plan, une version normale pour le disque et une version super allongée sans étoiles pour les courants stellaires et le halo.
    NGC 5426 et NGC 5427 sont deux galaxies spirales de taille similaire engagées dans une interaction majeure, connue collectivement sous le nom d'Arp 271. L'interaction devrait se poursuivre pendant des dizaines de millions d’années. Cette image a été primée dans la catégorie galaxies. Elle a été réalisée par Mark Hanson, Mike Selby. 
    NGC 5426 et NGC 5427 sont deux galaxies spirales de taille similaire engagées dans une interaction majeure, connue collectivement sous le nom d'Arp 271. L'interaction devrait se poursuivre pendant des dizaines de millions d’années. Cette image a été primée dans la catégorie galaxies. Elle a été réalisée par Mark Hanson, Mike Selby. 

    Gagnants dans la catégorie « Étoiles et nébuleuses »

    Ces trois images ont été primées dans la catégorie « étoiles et nébuleuses ». L’image du haut montre la nébuleuse du Cœur, (IC 1805) où l’on trouve de grandes quantités de gaz ionisé et de poussière interstellaire. Le vent stellaire des étoiles chaudes en formation souffle le matériau environnant vers l'extérieur, créant une forme creuse semblable à une grotte dans le nuage de gaz parent. © Péter Feltóti<br>L’image du milieu montre la nébuleuse de l'Hélice ou NGC 7293 et ses couleurs flamboyantes du noyau et des détails environnants rarement vus. © Weitang Liang<br>L’image du bas montre la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405, SH 2-229 ou Caldwell 31), une nébuleuse d'émission et de réflexion située dans la constellation d'Auriga. Elle se trouve à environ 1.500 années-lumière de la Terre et mesure environ 5 années-lumière de diamètre. © Martin Cohen
    Ces trois images ont été primées dans la catégorie « étoiles et nébuleuses ». L’image du haut montre la nébuleuse du Cœur, (IC 1805) où l’on trouve de grandes quantités de gaz ionisé et de poussière interstellaire. Le vent stellaire des étoiles chaudes en formation souffle le matériau environnant vers l'extérieur, créant une forme creuse semblable à une grotte dans le nuage de gaz parent. © Péter Feltóti
    L’image du milieu montre la nébuleuse de l'Hélice ou NGC 7293 et ses couleurs flamboyantes du noyau et des détails environnants rarement vus. © Weitang Liang
    L’image du bas montre la nébuleuse de l'Étoile flamboyante (IC 405, SH 2-229 ou Caldwell 31), une nébuleuse d'émission et de réflexion située dans la constellation d'Auriga. Elle se trouve à environ 1.500 années-lumière de la Terre et mesure environ 5 années-lumière de diamètre. © Martin Cohen

    Gagnants dans la catégorie « Soleil »

    Ces trois images ont été primées dans la catégorie « Soleil ». L’image du haut montre un composite du Soleil. Soumyadeep Mukherjee a pris des images du Soleil pendant 365 jours entre le 25 décembre 2020 et le 31 décembre 2021 (il n'a manqué que six jours pendant cette période). Il a ensuite composé ce cliché montrant ces deux bandes de taches solaires.<br>L'image du milieu, signée Stuart Green, montre une région active du Soleil vu dans d'une étroite bande rouge connue sous le nom de H-alphaline. <br>Quant à l’image du bas, prise par Miguel Claro, elle montre une gigantesque proéminence solaire (visible pendant deux jours en février 2022) apparaître au-dessus de la chromosphère. 
    Ces trois images ont été primées dans la catégorie « Soleil ». L’image du haut montre un composite du Soleil. Soumyadeep Mukherjee a pris des images du Soleil pendant 365 jours entre le 25 décembre 2020 et le 31 décembre 2021 (il n'a manqué que six jours pendant cette période). Il a ensuite composé ce cliché montrant ces deux bandes de taches solaires.
    L'image du milieu, signée Stuart Green, montre une région active du Soleil vu dans d'une étroite bande rouge connue sous le nom de H-alphaline. 
    Quant à l’image du bas, prise par Miguel Claro, elle montre une gigantesque proéminence solaire (visible pendant deux jours en février 2022) apparaître au-dessus de la chromosphère. 

    Gagnants dans la catégorie « Jeune photographe »

    Dans la rubrique « jeune photographe », quatre images ont été primées. Il y a celle de Peter Szabo et sa mosaïque de la Lune constituée de 34 photographies et celle de Yang Hanwen et de Zhou Zezhen qui ont photographié la galaxie d’Andromède (M31).
    Dans la rubrique « jeune photographe », quatre images ont été primées. Il y a celle de Peter Szabo et sa mosaïque de la Lune constituée de 34 photographies et celle de Yang Hanwen et de Zhou Zezhen qui ont photographié la galaxie d’Andromède (M31).
    Les deux autres images de la catégorie « jeune photographe » sont de Julian Shapiro et sa photo de la nébuleuse du Crabe acquise dans les bandes de l'hydrogène et de l'oxygène et de Saahil Sinha et son image de la nébuleuse de la Rosette.
    Les deux autres images de la catégorie « jeune photographe » sont de Julian Shapiro et sa photo de la nébuleuse du Crabe acquise dans les bandes de l'hydrogène et de l'oxygène et de Saahil Sinha et son image de la nébuleuse de la Rosette.

    Gagnants dans la catégorie « Paysages célestes »

    Dans la catégorie « paysages célestes », trois clichés ont été primés. De haut en bas et de gauche à droite :<br>Une image rare de la Voie lactée et d'une aurore en une seule image. Elles apparaissent au-dessus des célèbres montagnes Vestrahorn en Islande. © Filip Hrebenda<br>Les salines du bassin de Badwater comptent parmi les endroits les plus jolis du parc national de la Vallée de la Mort. Situé à 86 mètres en dessous du niveau de la mer, ce bassin est le point le plus bas d'Amérique du Nord. Chaque hiver, de nouvelles eaux de pluie arrivent sur les plaines et le processus continu de gel-dégel-évaporation crée ces motifs hexagonaux dans la boue. © Abhijit Patil<br>Ciel étoilé au-dessus de Namcha Barwa, une montagne enneigée tibétaine, en Chine. © Zihui Hu
    Dans la catégorie « paysages célestes », trois clichés ont été primés. De haut en bas et de gauche à droite :
    Une image rare de la Voie lactée et d'une aurore en une seule image. Elles apparaissent au-dessus des célèbres montagnes Vestrahorn en Islande. © Filip Hrebenda
    Les salines du bassin de Badwater comptent parmi les endroits les plus jolis du parc national de la Vallée de la Mort. Situé à 86 mètres en dessous du niveau de la mer, ce bassin est le point le plus bas d'Amérique du Nord. Chaque hiver, de nouvelles eaux de pluie arrivent sur les plaines et le processus continu de gel-dégel-évaporation crée ces motifs hexagonaux dans la boue. © Abhijit Patil
    Ciel étoilé au-dessus de Namcha Barwa, une montagne enneigée tibétaine, en Chine. © Zihui Hu

    Gagnants dans la catégorie « L'Homme et l'espace »

    Dans la catégorie « People & Space », trois photos ont été primées. Un spectaculaire lever d’une Pleine Lune derrière Glastonbury Tor, au Royaume-Uni, en septembre 2021. © Hannah Rochford
    Dans la catégorie « People & Space », trois photos ont été primées. Un spectaculaire lever d’une Pleine Lune derrière Glastonbury Tor, au Royaume-Uni, en septembre 2021. © Hannah Rochford
    Cette image, primée aussi dans la catégorie « People & Space », montre la Station spatiale internationale survolant le site d'alunissage d'Apollo 11 sur la mer de la Tranquillité. © Andrew McCarthy
    Cette image, primée aussi dans la catégorie « People & Space », montre la Station spatiale internationale survolant le site d'alunissage d'Apollo 11 sur la mer de la Tranquillité. © Andrew McCarthy
    Toujours dans la catégorie « People & Space », une structure en forme de vaisseau spatial, conçue par Georgi Stoilov au Buzludzha, en Bulgarie. © Mihail Minkov.
    Toujours dans la catégorie « People & Space », une structure en forme de vaisseau spatial, conçue par Georgi Stoilov au Buzludzha, en Bulgarie. © Mihail Minkov.

    Aurores, comètes, galaxies… : des photos à couper le souffle sélectionnées pour le grand prix

    Article de Rémy DecourtRémy Decourt publié le 10/07/2022

    En attendant les spectaculaires « premières lumières » de l'observatoire spatial James-Webb, qui seront rendues publiques mardi 12 juillet, nous vous proposons de découvrir les images en lice pour le prestigieux Astronomy Photographer of the Year. Les prix, parce qu'il y a plusieurs catégories, seront décernés le 15 septembre 2022.

    Comme chaque année depuis 14 ans, l'observatoire royal de Greenwich organise le concours « Astronomy Photographer of the Year » qui s'appuie sur un jury d'experts issus du monde de l'art et de l'astronomie. 

    Nous vous proposons de découvrir les 35 images sélectionnées, toutes réalisées par des astro-photographes amateurs, voire très, très confirmés pour certains, réparties dans 10 catégories. À ces 10 catégories s'ajoutent deux prix spéciaux. Le prix Sir Patrick Moore du meilleur nouveau venu et le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'images traitées à l'aide de données satellitaires libres d'accès.

    Les photos gagnantes seront annoncées le jeudi 15 septembre.

    Ces deux images concourent pour le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'image.<br>L’image de gauche a été réalisée par Sergio Díaz Ruiz, à l'aide des données open source de l’instrument SUVI à bord du satellite GOES-16 de la NOAA. Cette image montre l'activité coronale du Soleil à 22 h 08, temps universel, le 15 février 2022. Une puissante éjection de masse coronale (CME), représentée en rouge foncé dans le coin supérieur gauche, a fait éruption sur la face cachée. Des formations de panaches (en bleu), de trous coronaux (en bleu sarcelle foncé) et de filaments (en brun) sont également représentées. Pour capturer toute cette activité dans une seule image, il a fallu combiner des observations dans plusieurs longueurs d'onde dans l'ultraviolet extrême. © Sergio Díaz Ruiz.<br>L’image de droite a été réalisée par Lynda Laird à partir des données libres d’accès du satellite Suomi. Ce cliché qui peut surprendre est en fait un tirage photographique dit cyanotype. Il s’agit d’un procédé photographique alternatif découvert par l'astronome John Herschel en 1842. L'image originale est un montage Blue Marble Earth, créé à partir de photographies prises par l'instrument VIIRS à bord du satellite Suomi NPP. © Lynda Laird
    Ces deux images concourent pour le prix Annie Maunder pour l'innovation en matière d'image.
    L’image de gauche a été réalisée par Sergio Díaz Ruiz, à l'aide des données open source de l’instrument SUVI à bord du satellite GOES-16 de la NOAA. Cette image montre l'activité coronale du Soleil à 22 h 08, temps universel, le 15 février 2022. Une puissante éjection de masse coronale (CME), représentée en rouge foncé dans le coin supérieur gauche, a fait éruption sur la face cachée. Des formations de panaches (en bleu), de trous coronaux (en bleu sarcelle foncé) et de filaments (en brun) sont également représentées. Pour capturer toute cette activité dans une seule image, il a fallu combiner des observations dans plusieurs longueurs d'onde dans l'ultraviolet extrême. © Sergio Díaz Ruiz.
    L’image de droite a été réalisée par Lynda Laird à partir des données libres d’accès du satellite Suomi. Ce cliché qui peut surprendre est en fait un tirage photographique dit cyanotype. Il s’agit d’un procédé photographique alternatif découvert par l'astronome John Herschel en 1842. L'image originale est un montage Blue Marble Earth, créé à partir de photographies prises par l'instrument VIIRS à bord du satellite Suomi NPP. © Lynda Laird
    Vous l’avez deviné, ces quatre images concourent dans la catégorie « aurore ».<br>La première, en haut à gauche a été réalisée par Stefan Liebermann et montre des aurores boréales au-dessus de la montagne islandaise, Vestrahorn. Un panorama de trois photos traitées avec Lightroom et Photoshop.<br>La deuxième image, en haut à droite, a été réalisée par Shane Turgeon et montre des aurores boréales se reflétant dans les eaux calmes d'un lac de l'Alberta, au Canada.<br>L’image verticale, à gauche, montre des aurores boréales au-dessus de l'épave du Gardur dans la région des Westfjords en Islande. Elle a été réalisée par Carl Gallagher.<br>Quant à la dernière image (en bas, à droite), elle montre une aurore derrière une éolienne qui donne l'illusion d'une interaction entre les deux, comme si l'éolienne était entraînée par le vent solaire ou que l'éolienne dispersait l'aurore. Cette photo a été prise pendant une forte tempête aurorale dans le nord de la Finlande. On la doit à Esa Pekka Isomursu.
    Vous l’avez deviné, ces quatre images concourent dans la catégorie « aurore ».
    La première, en haut à gauche a été réalisée par Stefan Liebermann et montre des aurores boréales au-dessus de la montagne islandaise, Vestrahorn. Un panorama de trois photos traitées avec Lightroom et Photoshop.
    La deuxième image, en haut à droite, a été réalisée par Shane Turgeon et montre des aurores boréales se reflétant dans les eaux calmes d'un lac de l'Alberta, au Canada.
    L’image verticale, à gauche, montre des aurores boréales au-dessus de l'épave du Gardur dans la région des Westfjords en Islande. Elle a été réalisée par Carl Gallagher.
    Quant à la dernière image (en bas, à droite), elle montre une aurore derrière une éolienne qui donne l'illusion d'une interaction entre les deux, comme si l'éolienne était entraînée par le vent solaire ou que l'éolienne dispersait l'aurore. Cette photo a été prise pendant une forte tempête aurorale dans le nord de la Finlande. On la doit à Esa Pekka Isomursu.
    Ces trois images de la catégorie « galaxies » montrent de bas en haut les galaxies NGC 5426 and NGC 5427, la galaxie Pinwheel (aussi connue sous le nom de M101) et une paire de galaxies en interaction dans la constellation australe de l'Eridanus (NGC 1532).<br>Ces trois images ont respectivement été prises par Mark Hanson et Mike Selby (El Sauce Observatory, Río Hurtado, Coquimbo Region, Chilie), Peter Ward (Barden Ridge, New South Wales, Australie) et Terry Robison (Carrapooee, Victoria, Australie).
    Ces trois images de la catégorie « galaxies » montrent de bas en haut les galaxies NGC 5426 and NGC 5427, la galaxie Pinwheel (aussi connue sous le nom de M101) et une paire de galaxies en interaction dans la constellation australe de l'Eridanus (NGC 1532).
    Ces trois images ont respectivement été prises par Mark Hanson et Mike Selby (El Sauce Observatory, Río Hurtado, Coquimbo Region, Chilie), Peter Ward (Barden Ridge, New South Wales, Australie) et Terry Robison (Carrapooee, Victoria, Australie).
    La surface lunaire, bien qu'elle semble grise et monochrome, contient des couleurs cachées dans le sol, causées par différents minéraux. Ces couleurs sont trop faibles pour être visibles à l'œil nu, mais les images numériques permettent aux astrophotographes d'améliorer les couleurs et de révéler une autre vision de la Lune. Cette image est la vue inversée de ces couleurs, une perspective unique sur notre Lune. Elle a été acquise par Noah Kujawski (Lakeville, Minnesota, États-Unis).<br>En haut à gauche de la carte des minéraux lunaires, on a un composite d'images du pôle Sud lunaire créées à deux dates différentes (donnant des vues différentes de la région). C'est l'une des cartes les plus détaillées produites par des amateurs de cette partie de la Lune, qui est très difficile à observer depuis la Terre. Cette image a été réalisée par Tom Glenn (San Diego, Californie, États-Unis).<br>L’image en bas à gauche montre les cratères et les montagnes du pôle Sud lunaire, notamment le cratère Bailly (avec son bassin discernable) sur la droite. Sous Bailly se trouvent les cratères Bettinus, Kircher et Wilson. L’image a été acquise par Andrea Vanoni (Porto Mantovano, Lombardie, Italie).
    La surface lunaire, bien qu'elle semble grise et monochrome, contient des couleurs cachées dans le sol, causées par différents minéraux. Ces couleurs sont trop faibles pour être visibles à l'œil nu, mais les images numériques permettent aux astrophotographes d'améliorer les couleurs et de révéler une autre vision de la Lune. Cette image est la vue inversée de ces couleurs, une perspective unique sur notre Lune. Elle a été acquise par Noah Kujawski (Lakeville, Minnesota, États-Unis).
    En haut à gauche de la carte des minéraux lunaires, on a un composite d'images du pôle Sud lunaire créées à deux dates différentes (donnant des vues différentes de la région). C'est l'une des cartes les plus détaillées produites par des amateurs de cette partie de la Lune, qui est très difficile à observer depuis la Terre. Cette image a été réalisée par Tom Glenn (San Diego, Californie, États-Unis).
    L’image en bas à gauche montre les cratères et les montagnes du pôle Sud lunaire, notamment le cratère Bailly (avec son bassin discernable) sur la droite. Sous Bailly se trouvent les cratères Bettinus, Kircher et Wilson. L’image a été acquise par Andrea Vanoni (Porto Mantovano, Lombardie, Italie).
    Dans la catégorie « nébuleuse », trois clichés ont été retenus.<br>À gauche, le cliché de Paul Milvain (Forbes, Victoria, Australie) qui montre les restes de la supernova Vela.<br>À droite en haut, la nébuleuse de la Carène et l’objet RCW 53c photographiés par Ignacio Diaz Bobillo (General Pacheco, Buenos Aires Province, Argentine).<br>La troisième image montre la nébuleuse du Croissant dans la constellation du Cygne (NGC 6888). L’image a été réalisée par Bray Falls (Auberry, California, États-Unis).
    Dans la catégorie « nébuleuse », trois clichés ont été retenus.
    À gauche, le cliché de Paul Milvain (Forbes, Victoria, Australie) qui montre les restes de la supernova Vela.
    À droite en haut, la nébuleuse de la Carène et l’objet RCW 53c photographiés par Ignacio Diaz Bobillo (General Pacheco, Buenos Aires Province, Argentine).
    La troisième image montre la nébuleuse du Croissant dans la constellation du Cygne (NGC 6888). L’image a été réalisée par Bray Falls (Auberry, California, États-Unis).
    Dans la catégorie Planètes, comètes et astéroïdes, trois clichés ont été sélectionnés.<br>Il y a celui de Lionel Majzik qui depuis Hakos, Khomas en Namibie a photographié la comète Leonard (comet C/2021 A1). L’image a été prise le 27 décembre 2021 quelques jours après le passage de la comète au plus près de la Terre (12 décembre 2021).<br>En haut à droite, l’image de Saturne et quelques-unes de ses lunes : Flávio Fortunato l’a acquise depuis Maceió, Alagoas au Brésil.<br>Quant à l’image de Jupiter et trois de ses principales lunes, elle a été prise au Chili (Río Hurtado, Coquimbo) par Damian Peach.
    Dans la catégorie Planètes, comètes et astéroïdes, trois clichés ont été sélectionnés.
    Il y a celui de Lionel Majzik qui depuis Hakos, Khomas en Namibie a photographié la comète Leonard (comet C/2021 A1). L’image a été prise le 27 décembre 2021 quelques jours après le passage de la comète au plus près de la Terre (12 décembre 2021).
    En haut à droite, l’image de Saturne et quelques-unes de ses lunes : Flávio Fortunato l’a acquise depuis Maceió, Alagoas au Brésil.
    Quant à l’image de Jupiter et trois de ses principales lunes, elle a été prise au Chili (Río Hurtado, Coquimbo) par Damian Peach.
    Dans la rubrique « People & Space » cinq images ont été sélectionnées. Les trois ci-dessus montrent un lever de Lune au-dessus de la skyline de Los Angeles (© Sean Goebel, 18 décembre 2021), les rivages de la rivière Funakawa au printemps où l’on compte quelque 280 cerisiers (© Takanobu Kurosaki, printemps 2021) et un ciel étoilé au-dessus de la plus haute route nationale du monde, au Tibet en Chine (route 219, © Yang Sutie).
    Dans la rubrique « People & Space » cinq images ont été sélectionnées. Les trois ci-dessus montrent un lever de Lune au-dessus de la skyline de Los Angeles (© Sean Goebel, 18 décembre 2021), les rivages de la rivière Funakawa au printemps où l’on compte quelque 280 cerisiers (© Takanobu Kurosaki, printemps 2021) et un ciel étoilé au-dessus de la plus haute route nationale du monde, au Tibet en Chine (route 219, © Yang Sutie).
    Toujours dans la rubrique « People & Space », un spectaculaire lever d’une Pleine Lune derrière Glastonbury Tor au Royaume-Uni en septembre 2021 (© Hannah Rochford). À gauche, un empilement de pierres sur une des plages de St Agnes, dans les îles Scilly au Royaume-Uni (© Derek Horlock)<br>L’image en bas à droite fait partie de la catégorie « paysages célestes ». Elle a été réalisée par Marcin Zajac et montre un paysage de la côte sud de l'Oregon, aux États-Unis.
    Toujours dans la rubrique « People & Space », un spectaculaire lever d’une Pleine Lune derrière Glastonbury Tor au Royaume-Uni en septembre 2021 (© Hannah Rochford). À gauche, un empilement de pierres sur une des plages de St Agnes, dans les îles Scilly au Royaume-Uni (© Derek Horlock)
    L’image en bas à droite fait partie de la catégorie « paysages célestes ». Elle a été réalisée par Marcin Zajac et montre un paysage de la côte sud de l'Oregon, aux États-Unis.
    Ces trois clichés concourent dans la catégorie « paysages célestes ».<br>La première a été réalisée par Sean Goebel et montre une arche quadruple située dans Sierra Nevada en Californie. Le plus haut sommet du continent américain, se trouve à l'extrême gauche de l’image.<br>En bas à gauche, la Voie lactée brille de mille feux sur la côte sud de l’Oregon, aux États-Unis, photographiée par Marcin Zając.<br>Enfin, la dernière image a été acquise par Mihail Minkov au barrage de Shiroka Polyana, en Bulgarie.
    Ces trois clichés concourent dans la catégorie « paysages célestes ».
    La première a été réalisée par Sean Goebel et montre une arche quadruple située dans Sierra Nevada en Californie. Le plus haut sommet du continent américain, se trouve à l'extrême gauche de l’image.
    En bas à gauche, la Voie lactée brille de mille feux sur la côte sud de l’Oregon, aux États-Unis, photographiée par Marcin Zając.
    Enfin, la dernière image a été acquise par Mihail Minkov au barrage de Shiroka Polyana, en Bulgarie.
    Le prix Sir Patrick Moore récompense les meilleurs « débutants », c’est-à-dire qui a débuté l’astro-photographie dans le courant de l’année 2021. Deux clichés sont en compétition.<br>Celui de David Loose (Blanco, Texas, États-Unis) et son image de Messier 78 qui comprend aussi les nébuleuses NGC 2064, NGC 2067 et NGC 2071.<br>La seconde image a été acquise par Liu Xuemei. Elle montre l’observatoire astronomique de Mingantu, situé dans la région autonome de Mongolie intérieure, en Chine.
    Le prix Sir Patrick Moore récompense les meilleurs « débutants », c’est-à-dire qui a débuté l’astro-photographie dans le courant de l’année 2021. Deux clichés sont en compétition.
    Celui de David Loose (Blanco, Texas, États-Unis) et son image de Messier 78 qui comprend aussi les nébuleuses NGC 2064, NGC 2067 et NGC 2071.
    La seconde image a été acquise par Liu Xuemei. Elle montre l’observatoire astronomique de Mingantu, situé dans la région autonome de Mongolie intérieure, en Chine.
    Ces trois images du Soleil montrent des nuages d'hydrogène gazeux : en haut, photographie de Simon Tang, Los Angeles, Californie, États-Unis ; au centre, une région active du Soleil, image de Stuart Green, Preston, Lancashire, Royaume-Uni et en bas, une éclipse partielle du Soleil en H-alpha vue par Alessandro Ravagnin, Romano d'Ezzelino, Veneto, Italie.
    Ces trois images du Soleil montrent des nuages d'hydrogène gazeux : en haut, photographie de Simon Tang, Los Angeles, Californie, États-Unis ; au centre, une région active du Soleil, image de Stuart Green, Preston, Lancashire, Royaume-Uni et en bas, une éclipse partielle du Soleil en H-alpha vue par Alessandro Ravagnin, Romano d'Ezzelino, Veneto, Italie.
    Dans la catégorie « jeune astro-photographe de l’année », deux clichés ont été sélectionnés. <br>Celui de Binyu Wang (Observatoire Enjoy, Chine) qui montre, image en haut, la nébuleuse IC 1848 et son noyau (IC 1871).<br>L’image du bas, nous la devons à Zezhen Zhou (Keqiao, Shaoxing, province du Zhejiang, Chine) qui a réussi un joli cliché de NGC 6979 (Triangle de Pickering) dans un environnement pollué, au-dessus de la ville chinoise de Shaoxing.
    Dans la catégorie « jeune astro-photographe de l’année », deux clichés ont été sélectionnés. 
    Celui de Binyu Wang (Observatoire Enjoy, Chine) qui montre, image en haut, la nébuleuse IC 1848 et son noyau (IC 1871).
    L’image du bas, nous la devons à Zezhen Zhou (Keqiao, Shaoxing, province du Zhejiang, Chine) qui a réussi un joli cliché de NGC 6979 (Triangle de Pickering) dans un environnement pollué, au-dessus de la ville chinoise de Shaoxing.