L'entreprise Bigelow Aerospace, constructeur des modules gonflables Genesis, doit faire face bien malgré elle à un retard d'au moins deux mois sur son calendrier de lancements.

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    Alors que la mise en orbite et le comportement du prototype de station habitée Genesis 1Genesis 1 avait été un succès complet le 12 juillet dernier, incitant les concepteurs du projet à accélérer la poursuite du programme, celui-ci est victime d'un coup de frein provoqué par un échec du lanceur russe DnieprDniepr en juillet dernier, et dont les causes sont toujours en cours d'analyse.

    Cet échec, totalement étranger au projet Genesis, était le premier enregistré par ce type de fuséefusée considérée jusqu'ici comme fiable. Les équipes d'ingénieurs de la société Kosmotras - l'exploitant du lanceur - qui travaillent sur le problème affirment en avoir isolé les causes, et un porteporte-parole a récemment assuré que Dniepr allait bientôt être déclaré de nouveau apte au lancement par les autorités russes et ukrainiennes.

    Genesis-2, similaire à son prédécesseur Genesis-1, s'inscrira dans le cadre du programme "Fly Your Stuff", qui invite des clients payants, tels des centres de recherches, à fournir des expériences dont ils souhaitent observer le déroulement en mode automatique en apesanteurapesanteur. A cette fin, des images en haute définition prises par des caméras à l'intérieur du module orbital seront retransmises en temps réel vers divers centres de contrôle et permettront de suivre l'évolution en détail.

    Outre cet objectif scientifique, il sera aussi possible d'introduire à bord effets personnels ou logos publicitaires, qui seront ainsi mis en valeur à l'attention du grand public dans une opération marketing.

    Le module Genesis-1 (vue d'artiste). Crédit Bigelow Aerospace.

    Le module Genesis-1 (vue d'artiste). Crédit Bigelow Aerospace.