Suivant le Conseil national de la recherche, sous la tutelle de l'Académie américaine des Sciences, la Lune représente une étape d'intérêt inestimable pour les scientifiques et astronomes spécialisés dans l'étude et l'observation des planètes, et son exploration fera progresser nos connaissances de la Terre et de l'ensemble du Système solaire.

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    Après consultation d'un millier d'experts de 14 pays, la NASA a dévoilé lundi dernier son plan d'installation d'une base habitée sur l'un des pôles de notre satellite.

    Alunissage vers 2020, selon la NASA. Crédit NASA.

    Alunissage vers 2020, selon la NASA. Crédit NASA.

    L'agence n'a toutefois pas dévoilé de quel pôle il s'agirait, et on ignore si la décision en a été prise. Mais on ne peut s'empêcher de conjecturer en faveur d'une base au pôle sud, dont certains endroits bénéficient d'un ensoleillement quasi permanent, ce qui présente un avantage considérable en matière de production d'énergie au moyen de panneaux solaires, la solution la moins coûteuse et la plus aisée à mettre en place. De même, aucun chiffre n'a été cité concernant le coût du programme, les responsables de la NASA se contentant de mentionner que le budget global de l'agence serait respecté.

    En réalité, peu d'informations nouvelles accompagnent cette annonce de la NASA. Les véhicules utilisés pour ce renouveau lunaire seront le véhicule OrionOrion, lancé par Ares-1 et dont la silhouette rappelle celle du vaisseau ApolloApollo en plus grand, utilisable uniquement en orbite terrestre ou lunaire, et un module d'atterrissage, lancé par Ares-5Ares-5, successeur des modules lunaires LEM.

    A la même échelle: Saturne 5, navette spatiale, Ares-1 et vaisseau Orion, Ares-5 et module lunaire. Crédit NASA - montage Futura-Sciences.

    A la même échelle: Saturne 5, navette spatiale, Ares-1 et vaisseau Orion, Ares-5 et module lunaire. Crédit NASA - montage Futura-Sciences.

    Au sujet de ce dernier, Scott Horowitz, responsable du programme d'exploration de la NASA, insiste sur sa polyvalence et le compare à une camionnette. "Vous pouvez mettre tout ce que vous voulez à l'arrière. Vous pouvez aller partout avec. Vous emmenez du fret, des équipages, de façon robotisée ou avec des humains à bord", déclare-t-il.

    Suivant les prévisions de la NASA, les premiers vols du module Orion sans équipage devraient avoir lieu à partir de 2009 et le premier vol avec équipage est attendu pour 2014. Une première mission habitée vers la Lune avec quatre astronautesastronautes devrait inaugurer le programme en 2020, tandis que 2024 verra l'établissement d'une première base habitée permanente sur notre satellite.

    Ses membres ne se verraient pas seulement confier une mission d'exploration, mais aussi la responsabilité d'extraire du sol lunaire de l'hydrogènehydrogène et de l'oxygèneoxygène afin de produire de l'eau et du carburant pour les moteurs des fuséesfusées.