Ainsi que nous l'avions déjà évoqué dans un précédent article, les passagers clandestins sont légion à bord des engins spatiaux sous la forme d'une diversité grouillante de bactéries. La NASA a bien entendu décidé de leur déclarer la guerre, mais encore faut-il que l'ennemi soit formellement identifié.

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    Un chercheur de la NASA à la chasse aux bactéries dans un bâtiment d'assemblage réputé stérile. Crédit NASA.

    Un chercheur de la NASA à la chasse aux bactéries dans un bâtiment d'assemblage réputé stérile. Crédit NASA.

    Pour cela, l'agence américaine a entrepris de dresser le catalogue de tous les êtres vivants susceptibles de squatter un satellite ou une sonde, afin de pouvoir les exclure formellement lors de la découverte éventuelle d'une forme de vie extraterrestre.

    Afin de collecter un échantillonnageéchantillonnage le plus varié possible, des chercheurs ont parcouru les vastes locaux d'assemblage de la NASA à quatre pattes, tamponnant le sol au moyen de linges stériles immédiatement transmis pour analyse. 193 espècesespèces bactériennes différentes ont ainsi été prélevées, dont 13 jusqu'ici inconnues de la science...

    Catharine Conley, astrobiologiste et responsable de la protection biologique planétaire pour la NASA, déclare que ces recherches s'avéreront cruciales pour différencier la vie terrestre parasiteparasite éventuellement apportée sur Mars ou un autre corps d'une espèce réellement indigèneindigène.