Le bouclier thermique d'Endeavour est apparu en excellent état au terme de l'examen approfondi effectué hier par l'équipage au moyen d'une caméra à haute résolution montée sur le bras manipulateur, lui-même muni d'un prolongateur afin d'en atteindre toute la surface.

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    Détail du réservoir externe. De petits éclats comme celui-ci ne sont pas considérés comme critiques. Crédit NASA.

    Détail du réservoir externe. De petits éclats comme celui-ci ne sont pas considérés comme critiques. Crédit NASA.

    Toutefois, les vidéos enregistrées par la caméra fixée sur le réservoir externe montrent à trois reprises des fragments de moussemousse isolante s'en détachant, respectivement 24 secondes, 58 secondes puis 3 minutes après la mise à feu.

    Le premier débris semble avoir percuté la dérive verticale de l'orbiter, et le deuxième s'être pulvérisé sur l'aile droite. Le troisième, en raison de l'air déjà trop raréfié à l'altitude atteinte, a accompagné la navette sur une trajectoire balistique et sa faible vitessevitesse relative l'empêchait de provoquer des dommages significatifs.

    Les images prises du réservoir externe depuis EndeavourEndeavour par les caméras automatiques et l'équipage ne permettent pas de déterminer d'où ces fragments provenaient, donc d'en déterminer la taille. Aucune trace d'impact n'ayant été détectée sur la coque, celle-ci sera encore inspectée visuellement depuis l'ISSISS lors de son rendez-vous.

    Image du réservoir ventral se séparant un peu plus de 8 minutes après le décollage, prises depuis la navette. Crédit NASA.
    Image du réservoir ventral se séparant un peu plus de 8 minutes après le décollage, prises depuis la navette. Crédit NASA.
    Détail montrant les raccordements électriques et de propergols. Crédit NASA.

    Détail montrant les raccordements électriques et de propergols. Crédit NASA.