En se promenant un soir, un archéologue amateur est tombé par hasard sur des gravures animales très anciennes, une première en Écosse.


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    Une série de cerfs creusés dans la roche a été trouvée sur le site de Kilmartin Glen, situé à l'ouest de l'Écosse, connu pour regrouper une importante concentration de vestiges anciens. Les archéologues estiment que l'âge des gravures se situe entre 4.000 et 5.000 ans, et qu'elles dateraient donc de l’âge du Bronze ancien ou du Néolithique

    Une belle découverte faite par hasard

    Hamish Fenton, archéologue amateur, est tombé sur les dessins par hasard en se promenant sur le site de Dunchraigaig Cairn, un monticule funéraire. « Je passais devant Dunchraigaig Cairn au crépuscule quand j'ai remarqué la chambre funéraire sur le côté du cairn et j'ai décidé de glisser à l'intérieur avec ma torche. Pendant que j'éclairais autour de moi, j'ai remarqué un motif sur le dessous de la dalle de toittoit qui ne ressemblait pas à des marques naturelles de la roche. En éclairant plus loin, je pus voir que j'étais en train de regarder un cerf à l'envers, et comme je continuais à regarder autour, plus d'animaux sont apparus sur le rocher », dit-il.

    De telles découvertes sont le véritable trésor de l’archéologie, contribuant à remodeler notre connaissance du passé 

    Les dessins incluent des images de deux cerfs élaphescerfs élaphes mâles avec des boisbois bien développés, considérés comme la plus grande espèceespèce de cervidés à cette époque, et trois autres quadrupèdes, supposément des cerfs juvéniles. Ces animaux étaient une source précieuse de viande et de cuir, leurs os et leurs bois étaient utilisés par les communautés locales pour faire des outils. « De telles découvertes sont le véritable trésor de l'archéologie, contribuant à remodeler notre connaissance du passé », s'est ému l'archéologue amateur.

    Gravure de cerf datant de 4.000 ou 5.000 ans. © Santiago Arribas Pena, HES
    Gravure de cerf datant de 4.000 ou 5.000 ans. © Santiago Arribas Pena, HES

    L'hypothèse que les représentations artistiques de l'époque en Grande-Bretagne étaient schématiques et géométriques se trouve bouleversée par cette découverte. Ici, les détails anatomiques sont d'une finesse remarquable et ne laissent aucun doute sur ce qui est représenté. On est en droit de se demander si d'autres gravures animales ne seraient pas cachées ailleurs, dans d'autres endroits improbables, au Royaume-Uni et dans l'attente d'être découvertes.

    Grotte Chauvet : l'art pariétal dans toute sa splendeur

    Rhinocéros à grande corne de la grotte ChauvetŒuvre pariétale représentant des chevaux, des aurochs et des rhinocérosReprésentation paléolithique de chevaux et d'un couple de félinsLe panneau des chevaux de la grotte ChauvetDessin pariétal de cerf mégacérosOssements d'ours dans la Salle Hillaire de la grotte ChauvetGravure de cheval dans la Salle Hillaire de la grotte ChauvetPeintures rouges de la grotte ChauvetRéplique de la grotte Chauvet en préparationAlain Dalis, en charge de la reproduction de la grotte ChauvetPréparation de la réplique de la grotte ChauvetLe préhistorien Gilles Tosello étudie la réplique de la grotte ChauvetPréparation du panneau pariétal des chevauxPanneau de la Salle du Fond de la grotte Chauvet
    Rhinocéros à grande corne de la grotte Chauvet

    Rhinocéros à grande corne, dessiné sur un des mursmurs de la grotte Chauvet, Ardèche, France.

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