Au nord de l’Égypte, non loin d’Alexandrie, d’importantes fouilles archéologiques permettaient récemment de dévoiler l’existence d’une grande nécropole sur un site prisé des chercheurs. Parmi les artefacts, un buste en marbre rappelle une figure bien connue de l’Égypte antique…
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Elle est l'objet d'une grande attention de la part des archéologues et continue d'apparaître dans des chantiers de fouilles à travers l'Égypte. Cléopâtre fait ainsi de nouveau parler d’elle. Au nord de l'Égypte, sur les bords de la Méditerranée et à l'ouest de la ville d'Alexandrie, le site de Taposiris Magna était récemment occupé par des équipes de chercheurs en quête de nouveaux artefacts antiques. Et le 8 décembre, le ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien annonçait une importante moisson d'objets, en collaboration avec l'université nationale Pedro Henríquez Ureña, basée en République dominicaine. Parmi ces objets, un buste semble ressembler grandement aux représentations de la reine égyptienne.
Une nécropole remplie d’objets anciens et précieux
Les excavations révélaient la présence d'un réseau de catacombes sous la surface, formant une véritable nécropole là où se tenait un phare. Trois chambres funéraires contenaient des dizaines d'artefacts, dont des poteries, des amulettes et des figures en bronze.
Ce véritable trésor abritait une pièce maîtresse attirant l'attention des universitaires. Un buste en marbremarbre représentant un visage féminin aux traits fins, arborant une sorte de couronne sur la tête. Pour les archéologues dirigeant la mission, il est probable que la figure représente Cléopâtre VII.
Un possible buste de Cléopâtre en marbre
L'hypothèse reste encore à prouver, mais Taposiris Magna est sujet à de nombreuses spéculations. Certains égyptologues évoquent l'idée selon laquelle la dernière des PtoléméePtolémée serait enterrée dans le secteur, au vu de l’importance du lieu en Égypte au Ier siècle avant J.-C. Ce dernier a été longtemps utilisé : les traces d'un temple bâti au IVe siècle avant J.-C., avec des caractéristiques propres à l'architecture grecque, ont été observées par les chercheurs lors de la mission.
