Non, ce n’est pas un poisson d’avril. L’Inde a profité du week-end pour tester avec succès un véhicule spatial réutilisable. Ce vol de démonstration a consisté à un lâcher depuis un hélicoptère, volant à 4,6 kilomètres d’altitude. L'engin, que le prototype préfigure, ressemble beaucoup à une navette spatiale mais n'en est pas une. Il n'est pas conçu pour transporter des hommes. Seulement des satellites.
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En développement depuis plusieurs années, ce lanceur à deux étages a refait parler de lui ce week-end avec le test d'un prototype de véhicule spatial réutilisable (Reusable Launch Vehicle Autonomous Landing Mission, RLV LEX). Bien que ce prototype ressemble beaucoup à une navette spatiale, le véhicule qu'il préfigure n'est pas conçu pour transporter des astronautes mais uniquement pour délivrer en orbiteorbite des charges utiles.
Pour les besoins de la démonstration, il n'était pas nécessaire que ce prototype vole dans l'espace. L'Agence spatiale indienne (IsroIsro) souhaitait « seulement » démontrer sa capacité à atterrir en toute autonomieautonomie.
La maîtrise du guidage, la navigation et le contrôle d'un véhicule en toute autonomie
Le test, qui a duré moins de deux minutes, a consisté à un lâcher depuis un hélicoptère, volant à 4,6 kilomètres d'altitude. Le prototype a contrôlé sa chute en réalisant toute une série de manœuvres à l'aide d'un système GNC (Guidage, Navigation and Control) autonome mis au point par l'Inde. Ce système assure le contrôle du véhicule qui se pose comme un avion en toute autonomie. Bien que le prototype n'ait pas volé dans l'espace, les phases d'approche et d'atterrissage ont été réalisées dans des conditions représentatives d'une mission de retour d'orbite. Le véhicule s'est posé à 350 kilomètres par heure avec un angle d'incidenceincidence lui aussi représentatif d'un retour d'orbite.
Avec ce test, l'Inde signe un joli exploit technologique car la mise au point d'un système GNC est complexe. Ce système utilise un logiciellogiciel de navigation qui doit coordonner et faire fonctionner ensemble plusieurs éléments du véhicule pour le piloter en sécurité tout en tenant compte de nombreux paramètres comme la position et la vitesse par rapport au sol et l'endroit où il doit se poser.

Et pendant ce temps-là, l'Inde teste un moteur pour les vols habités
Article de Rémy DecourtRémy Decourt publié le 18/05/2022
Le programme de vols habitésvols habités de l'Agence spatiale indienne (Isro) se poursuit. Après un léger coup d'arrêt à la suite de la crise du Covid-19Covid-19, il repart de plus belle avec un essai statique d'un moteur qu'utilisera le lanceur des vols habités indiens. Le vol inaugural un temps envisagé pour fêter le 75e anniversaire de l'indépendance indienne en 2022, est aujourd'hui prévu en 2024.
L'Agence spatiale indienne (Isro) a lancé avec succès un démonstrateurdémonstrateur technologique suborbital préfigurant un futur véhicule ailé réutilisable. Il a été lancé sur une trajectoire suborbitale le 23 mai à partir du Centre spatial Satish Dhawan, sur l'île de Sriharikota. Ce vol d'essai HEX-01 (Hypersonic Experiment) a, selon l'Isro, été réussi. Il avait pour principal objectif de valider le concept et la forme du véhicule lors du vol hypersonique, ainsi que le logiciel de bord, en particulier le système de navigation et le contrôle d'attitude. Ce vol a aussi permis de tester partiellement la protection thermique envisagée pour ce futur véhicule.

L'engin ressemble beaucoup à une navette spatiale mais ce n'en est pas une. Le but de ce programme est de mettre au point un lanceur réutilisable à deux étages de type TSTO (Two Stage To Orbit) capable d'envoyer de petites charges utiles en orbite basse pour un coût nettement inférieur à ce qui se pratique aujourd'hui. Il n'y aura donc pas d'astronaute à bord de ce futur véhicule. L'idée indienne est celle d'un véhicule avec un premier étage ailé, à système de propulsion aérobieaérobie (un statoréacteur), utilisant, comme un avion, l'oxygèneoxygène de l'airair et un carburant embarqué, et portant un second étage classique, avec la charge utile.

Un lanceur ailé serait la solution la plus économique
Comme le souligne l'Agence spatiale indienne, le coût de l'accès à l'espace est la principale dissuasion à son utilisation et son exploration. À la différence des industriels du secteur spatial, comme SpaceXSpaceX et son lanceur Falcon 9, et la plupart des agences spatiales qui s'intéressent de près ou de loin à la réutilisabilité des lanceurs, l'Inde est le seul pays qui fait le pari du tout réutilisable.
Pour l'Inde, seul un tel lanceur peut garantir un accès permanent à l'orbite basse et à moindre coût. D'où le programme RLV-TD (Reusable Launch Vehicle Technology Demonstrator) qui prévoit plusieurs vols de démonstration et de validation de technologies pour qualifier les différentes phases du vol comme le retour sur Terre ou l'atterrissage, et pour tester le statoréacteur.
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