Ce mercredi 14 septembre, la Première ministre, Élisabeth Borne, honore l’Institut des hautes études de défense nationale de sa présence pour amorcer le lancement de la session nationale 2022-2023. Placé sous sa tutelle, l’établissement s’apprête à accueillir 250 auditeurs, qu’ils soient femme ou homme politique, haut fonctionnaire, journaliste, aumônier ou encore enseignant.


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    L'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) a été créé en 1936. Il aspire alors à former des hauts fonctionnaires, civils et militaires, pour préparer la défense du territoire en se basant sur une dimension militaire qui va aussi bien au-delà. Avec le temps, les formations dispensées à l'IHEDN ont évolué en même temps que la société. La défense nationale touche désormais des domaines comme l'économie, le numériquenumérique, l'industrie ou l'information, et il convient aux professionnels d'en maîtriser tous les rouages.

    Comment s’articulera la session 2022-2023 à l’IHEDN ?

    La session nationale se compose de deux chapitres indissociables :

    • un socle commun dont le but est de dispenser une culture de défense identique aux auditeurs issus de domaines différents ;
    • une thématique majeure choisie parmi cinq proposées : armement et économie de défense, défense et sécurité économiques, enjeux et stratégies maritimes, politique de défense, souveraineté numérique et cybersécurité.

    Cette année, le socle commun sera basé sur le thème « la défense nationale face à l'affirmation des puissances ». Il sera enseigné tout au long de la session. Il a vocation à permettre aux auditeurs - quel que soit leur domaine - d'acquérir « des connaissances, des compétences et des méthodes nécessaires au suivi de la session, ainsi que l'appropriation des fondements de notre politique de défense nationale », précise l'Institut des hautes études de défense nationale.

    Les compétences acquises seront évaluées selon quatre modalités (note de synthèse, rapport collectif, note individuelle et exercice de mise en situation) et amèneront les auditeurs à l'obtention de leur certificationcertification.

    Le choix de majeure dépendra du besoin d'approfondissement de l'auditeur pour l'amener à élargir des compétences qui s'avéreront utiles dans les fonctions qu'il occupe.

    Le saviez-vous ?

    À l’IHEDN, le taux de réussite à la certification de compétences atteint 94 % et plus de 88 % des auditeurs se déclarent satisfaits, voire très satisfaits, de la formation dispensée.

    Pour en savoir plus sur les formations à l’IHEDN

    Les auditeurs sélectionnés pour entrer à l'IHEDN peuvent réaliser des formations en région, le but étant de diffuser la culture défense au sein des territoires français dans un but de cohésion nationale. Ils auront alors la possibilité de préparer la certification de compétences intitulée « Maîtriser les enjeux de défense et de sécurité pour formuler des recommandations opérationnelles ».

    L'IHEDN dispense des sessions européennes et internationales dont le but est d'engager des réflexions émanant des pays invités sur leurs enjeux de sécurité et de défense. Ils seront également amenés à mieux appréhender les visions de la France à ce sujet.

    L'IHEDN s'adresse aux jeunes actifs (20 à 30 ans) à travers des cycles « IHEDN-Jeunes ». Ces sessions leur permettront de réfléchir ensemble sur les enjeux liés à la défense.

    Enfin, l'IHEDN dispense des formations autour de l'intelligenceintelligence économique où des thématiques comme la cybersécurité ou le lobbying seront évoquées. Elles sont destinées aux personnes déjà impliquées dans la vie active (chefs d'entreprise, cadres, militaires...).

    Article réalisé en partenariat avec l'IHEDN