Chaque année, le cancer du poumon touche entre 30.000 et 40.000 personnes en France. C’est aussi le cancer qui fait le plus de morts, en partie à cause des dépistages trop tardifs. Récemment, une équipe de chercheurs français a mis en place un système de diagnostic précoce du cancer du poumon. Futura-Sciences est parti à la rencontre de Paul Hofman, directeur du laboratoire de pathologie de Nice et auteur de cette étude, pour qu’il nous donne plus de détails sur sa découverte.

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    Le dépistage du cancer se fait en général par imagerie une fois la maladie déclarée, lorsqu'un nodule est détectable. Cette technique intervient en aval et ne permet pas de prévoir efficacement le développement d'un cancercancer. Cependant, selon le professeur Paul Hofman, il est possible de détecter dans une population à risque des cellules tumorales circulantes et ainsi de diagnostiquer un cancer du poumoncancer du poumon bien avant qu'il ne soit détecté par imagerie.

    Ce dépistage interviendrait avant que le cancer ne soit formé, améliorant les chances de survie du patient. Le test consiste en une simple prise de sang. Ce dernier est ensuite filtré pour y détecter des cellules tumorales circulantes. L'étude ainsi que le test qui en découle ont été effectués sur une catégorie bien particulière de patients, à savoir des personnes avec un fort tabagisme étant atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive.

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