Une start-up Singapour a inventé un appareil capable de détecter le coronavirus en soufflant dans un appareil un peu comme un éthylotest. Un moyen de mener des tests rapides, peu coûteux et à grande échelle.


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    La start-upstart-up singapourienne Breathonix a inventé une sorte «d'alcootestalcootest» au coronavirus. Ce test analyse les composés organiques volatilscomposés organiques volatils (COV) de l'haleine pour détecter la présence de virus. Il suffit de souffler dans un embout et le résultat est prêt en 60 secondes. Le test promet une fiabilité de 90%, avec une sensibilité de 93% et 5% de faux positifs. Il n'est pas douloureux, ne nécessite pas de personnel qualifié ni d'analyse en laboratoire, et coute 80% moins cher qu'un test PCRtest PCR. Il pourrait être utilisé comme moyen de détection de massemasse dans les lieux à fort trafic comme les aéroports ou les concerts. Les COV sont également recherchés par les chienschiens renifleurs entraînés à détecter le coronavirus.

    Cette technique peut aussi servir à détecter d'autres maladies comme le diabète, le cancer, ou la maladie de Parkinson. Plusieurs start-up et universités travaillent sur les tests similaires et d'autres auto-tests rapides. Luminostics et Sanofi développent par exemple un test à faire soi-même sur son smartphone à partir d'un échantillon de salivesalive. Tous ces outils pourraient constituer un outil précieux dans la lutte contre la pandémiepandémie.