D’une manière générale, les capacités de récupération après une nuit blanche varient d’un individu à un autre. Elles dépendent de nombreux paramètres.


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    L'âge, la qualité de sommeil durant les nuits précédentes ou encore les besoins personnels en sommeil peuvent faire varier nos capacités de récupération après une nuit blanche.

    Sommeil et rythme circadien

    Les spécialistes s'accordent à dire que, pour être de la meilleure qualité possible, le sommeil doit respecter le rythme circadienrythme circadien. En effet, notre organisme produit des hormones qui interviennent dans le déclenchement du sommeil, à l'image, par exemple, de la mélatoninemélatonine, produite essentiellement en fin de journée et le soir. Celle-ci nous aide à trouver le sommeil lorsque l'obscurité survient. C'est pourquoi après une nuit blanche, il est souvent bien difficile de trouver un sommeil de qualité au petit matin.

    Nuit blanche : comment récupérer ?

    L'idéal reste donc de s'accorder une courte sieste (30 minutes) pour compenser (un peu) la dette de sommeil. Toutefois, la meilleure récupération sera surtout liée à un coucher précoce le soir suivant. Surtout, l'erreur à ne pas commettre est de prolonger la sieste. Le risque est alors d'interférer sur la qualité du sommeil de la nuit suivante et de conserver une « dette » conséquente.

     Source : interview du professeur Yves Dauvilliers (CHU Montpellier).