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    Lors de transplantationtransplantation d'organes, il a été observé que l'expression de HLAHLA-G dans des greffesgreffes cardiaques corrèle avec une réduction significative du nombre de rejets aigüs, et une absence de rejets chroniques. De même, chez des doubles transplantés |e6106bbf0a988b97ef84472a9375a68f|-foiefoie, une expression dans ces tissus serait un signe favorable pour le pronosticpronostic. Enfin, cette tolérance peut avoir un effet non bénéfique, comme dans le cadre des tumeurstumeurs où l'expression de HLA-G a été décrite dans de nombreux cas (mélanomesmélanomes, lymphomeslymphomes cutanéscutanés, cancer du seincancer du sein, du rein, du colon, glioblastomesglioblastomes...). Cette molécule a exactement les mêmes effets d'inhibitioninhibition de lyse cellulaire permettant alors l'échappement des tumeurs à l'immuno-surveillance de l'hôte.

    Cette induction du gènegène HLA-G engendre donc dans le premier cas un effet bénéfique pour le malade par la diminution significative de rejet de grefferejet de greffe, dans le second cas hélas la dissémination tumorale.

    Notre Service de Recherche en Hémato-Immunologie (SRHI) du Commissariat à l'Energie Atomique (C.E.A.) basé au sein de l'Institut d'HématologieHématologie de l'hôpital Saint Louis à Paris est pionnier dans ce domaine de recherche et consacre l'ensemble de ces études à approfondir la compréhension de la régulation et de la fonction du gène HLA-G. Une connaissance approfondie de ce gène devrait permettre l'utilisation des propriétés immunomodulatrices de la protéineprotéine HLA-G soit en l'induisant, afin de diminuer des échecs de grossessegrossesse ou des rejets de greffes d'organes, soit au contraire en la bloquant, afin de permettre l'action du système immunitairesystème immunitaire visant à détruire des cellules tumorales ou infectées par des virus.

    Afin de mettre en commun les connaissances scientifiques, notre service organise depuis 1998, tous les trois ans, une conférence internationale consacré à la molécule HLA-G où près de 300 chercheurs de plus de 10 pays se rencontrent. La troisième conférence est prévue les 7, 8 et 9 juillet 2003.