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    Mise à jour : la médecine régénérative n’arrête pas le progrès

    Mise à jour : la médecine régénérative n’arrête pas le progrès

    On n'arrête pas le progrès, et à force de chercher, on finit par trouver. Pas à pas, la médecine générative fait de nouvelles découvertes et nous rapproche du rêve d'immortalité. Mais pourra-t-elle un jour transformer ce rêve en réalité ?

    Les cellules souches embryonnaires ne sont plus les seules en mesure de prodiguer la régénération. Les cellules souches pluripotentes induites (CSPi), conçues à partir de cellules déjà différenciées, représentent également l'avenir de la médecine régénérative. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Les cellules souches embryonnaires ne sont plus les seules en mesure de prodiguer la régénération. Les cellules souches pluripotentes induites (CSPi), conçues à partir de cellules déjà différenciées, représentent également l'avenir de la médecine régénérative. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Médecine régénérative et immortalité : état des lieux (2012)

    Depuis l'écriture de ce dossier par Axel KahnAxel Kahn en 2005, la situation a encore évolué et la médecine régénérative fait des prouesses. Les chercheurs sont parvenus par exemple à recréer des cellules souches à partir de tissus déjà différenciés, ce qui à l'époque permettait d'esquiver la question éthique de l'utilisation des cellules souches embryonnairescellules souches embryonnaires (CSE), nécessitant la destruction de l'ovocyteovocyte fécondé dans ses premières phases de développement. Une question qui n'est plus vraiment à l'ordre du jour depuis que ces CSE ont été autorisées aux États-Unis dans un cadre très réglementé. Les scientifiques tentent par exemple de redonner la vue à des personnes aveugles atteintes de pathologiespathologies de la rétinerétine.

    Autre exploit moderne : les biologistes essaient de reconstruire des organes complets en laboratoire à partir de rien d'autre que des cellules souches, guidées selon des protocolesprotocoles bien précis. Pour l'heure, rien de directement applicable à l'Homme. À terme, l'objectif serait de remplacer l'organe défaillant par son cloneclone, entièrement fabriqué in vitro, en évitant les soucis liés au rejet de greffe étant donné que le donneur serait également le receveur. Le corps vu comme une machine dont on remplace peu à peu les constituants défaillants pour prolonger sa vie.

    Reste un organe particulier qui ne peut encore être entièrement refaçonné à l'identique : le cerveau. Lié à la plupart des activités corporelles, il fait également office de siège de la pensée et des souvenirs, ces éléments propres à chacun qui constituent la singularité de l'être. C'est le cœur de l'âme, dans la dualité qui oppose corps et esprit. Pour créer l'Homme immortel, il faudra le doter avant tout d'un cerveaucerveau résistant à toute épreuve. Envisageable ?