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    En plus des causes génétiquesgénétiques, des facteurs environnementaux, et notamment des polluants, pourraient favoriser l'apparition de ce trouble. L'exposition à certaines molécules, in utero et pendant les premiers moments de la vie, pourrait influencer le développement du cerveaucerveau.

    Les femmes vivant près de zones d'épandage pendant leur grossesse ont plus de risque d'avoir un enfant autiste. © oticki, Fotolia
    Les femmes vivant près de zones d'épandage pendant leur grossesse ont plus de risque d'avoir un enfant autiste. © oticki, Fotolia

    Pesticides, particules fines et perturbateurs endocriniens

    Ainsi, les pesticidespesticides ont été accusés de jouer un rôle dans l'autismeautisme. Des études d'observation ont suggéré un lien entre l'autisme et la proximité de terres agricoles : les femmes enceintes qui vivent près de zones d'épandageépandage de pesticides risquent plus d'avoir un enfant autiste. Les organophosphates et les pyréthrynoïdes étaient particulièrement mis en cause dans une étude de 2014. Mais cette association ne démontre pas de lien de cause à effet. En 2016, des chercheurs ont testé l'effet de pesticides sur des cellules et ont observé que la roténone et des fongicidesfongicides modifient l'expression de gènesgènes associés à l'autisme. Les pesticides sont souvent des molécules neurotoxiques.

    La pollution de l'air a elle aussi été pointée du doigt. Une étude de 2014 a montré que les femmes enceintes qui étaient exposées à la pollution aux particules finesparticules fines pendant leur troisième de grossessegrossesse risquaient plus d'avoir un enfant autiste. Les particules fines sont des polluants qui passent dans le système respiratoire, puis dans le sang.

    En 2015, une autre étude a révélé un lien entre le bisphénol A et l'autisme. En effet, les enfants atteints d'un trouble de spectre autistique élimineraient moins bien cette molécule. Or le bisphénol A est un perturbateur endocrinienperturbateur endocrinien qui a de nombreux impacts négatifs sur la santé. Son utilisation est interdite dans les emballages en France depuis 2015.

    D’autres molécules incriminées

    En 2012, des chercheurs ont publié une liste de molécules susceptibles de favoriser l'autisme et d'autres troubles de l'apprentissagetroubles de l'apprentissage.

    Voir aussi

    Autisme : les 10 polluants qui le favoriseraient

    En plus des pesticides et des perturbateurs endocriniens (bisphénol A, phtalatesphtalates) déjà évoqués ci-dessus, on trouve également dans cette liste : le plomb, le mercuremercure, les PCBPCB (interdits en France mais qui persistent dans les produits animaux), les polluants automobilesautomobiles, les hydrocarbures polycycliques aromatiqueshydrocarbures polycycliques aromatiques, les agents ignifugesignifuges bromés (retardateurs de flamme) et les composés perfluoréscomposés perfluorés (revêtements antiadhésifs).