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    Le cortexcortex cérébral est avant tout une « machine à apprendre ». Les éléments de connaissance et les processus particuliers qu'il mémorise, par milliards, se forment par l'activité concomitante de petites populations de neuronesneurones, réparties sur certaines des zones dédiées de la matière grise, porteuses de valeurs physiologiques et sémantiques spécifiques.

    Le cortex cérébral, une machine à apprendre. © Sfam Photo, Shutterstock
    Le cortex cérébral, une machine à apprendre. © Sfam Photo, Shutterstock

    Les connexions entre les neurones qui s'activent ensemble sont créées ou renforcées (règle de Hebb) pour former des motifs fortement corrélés, redondants et robustes.

    L'organisation du cortex cérébral

    Après avoir beaucoup emmagasiné, et même massivement durant les premières années de son existence, le cortex utilise le socle de références ainsi constitué pour essayer de « réagir intelligemment » aux sollicitations du monde extérieur et éventuellement corriger les approximations des messages issus des différents capteurs sensoriels, ceux du système visuel par exemple.

    Le cerveau effectue des corrections d’effacements, d’erreurs ou d’approximations pour retrouver des éléments de connaissance solidement ancrés dans les connexions neuronales. © Télécom Bretagne
    Le cerveau effectue des corrections d’effacements, d’erreurs ou d’approximations pour retrouver des éléments de connaissance solidement ancrés dans les connexions neuronales. © Télécom Bretagne

    Tout comme l'information mentale qui s'appuie sur un certain nombre de zones spécifiques du cortex cérébral, la redondance est également distribuée. Elle n'est pas du « matériel ajouté », mais résulte de propriétés naturelles que l'on trouve dans tout réseau lorsque celui-ci est fortement récurrent, ce qui est le cas du cortex humain. La redondance informationnelle est inhérente à l'information.