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    Contre les plaies, de la sariette. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Contre les plaies, de la sariette. © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Plante annuelleannuelle de la famille des lamiacées, la sariette pousse l'été sur l'ensemble du pourtour méditerranéen. C'est surtout à son huile essentielle qu'elle doit ses propriétés thérapeutiques. Notamment sur le plan digestif. Mais c'est également un aromate réputé stimuler l'activité sexuelle.

    Sous-abrisseau de 10 à 40 cm de haut, la sariette pousse spontanément dans les zones calcairescalcaires d'Europe méridionale. Ses feuilles opposées à l'extrémité pointue et aux bords ciliés, sont coriaces et luisantes. Les fruits sont des tétrakènes, c'est-à-dire qu'ils sont composés de 4 akènesakènes réunis. Seules les tiges sont récoltées. Elles renferment une huile essentielle où l'on retrouve du carvacrol et du cymol, des tanins, du mucilage et de la résine.

    La sariette serait utile dans le traitement des petites plaies

    Absorbée par voie orale, l'infusion de sariette permettrait de lutter contre les renvois, les flatulences et la diarrhée. Elle stimulerait aussi la digestiondigestion. Son huile essentielle est par ailleurs utilisée pour traiter la cystite et de la bronchitebronchite.

    En usage local, l'infusion exercerait une action antiseptiqueantiseptique pour le traitement des petites plaies, des mycosesmycoses cutanées, des aphtesaphtes et de l'angineangine. Si les feuilles et les sommités de la sariette ne présentent aucun danger, son huile essentielle en usage externe, risque d'irriter la peau. Cette plante est enfin un aromate très apprécié. Elle accompagne notamment les légumes secs, son action carminative étant judicieusement mise à profit pour lutter contre la fermentationfermentation intestinale.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.