au sommaire


    Plante herbacée de la famille des rosacées, le fraisier des bois est réputé pour ses faux fruits - les botanistesbotanistes tiennent à l'adjectif - au goût à la fois sucré et acidulé. C'est une espèce originaire d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Asie tropicale, qui est également connue pour ses propriétés médicinales. Comme son nom l'indique, le fraisier des bois apprécie les... sous-bois.

    Il prospère également dans les broussailles, les clairières et sur le bord des champs. C'est une plante pérenne, dont les fleurs blanches forment des grappes. Les fruits sont des akènes portés par un réceptacle charnu, la fraise. Seules les jeunes feuilles sont récoltées pour les besoins de la phytothérapiephytothérapie. Elles sont arrachées à la main, et séchées à une température ne dépassant pas 40 °C. Dans ces conditions, elles gardent un parfum naturel et un goût légèrement amer.

    Fraisier des bois, l’astuce contre la mauvaise haleine

    Ces feuilles renferment des taninstanins, une huile essentielle à composante citronnée, de la vitamine Cvitamine C ainsi que bon nombre d'autres substances. Les tisanes de feuilles de fraisier des bois seraient utiles aux patients anémiés. Elles seraient également indiquées contre les troubles intestinaux, gastriques et les diarrhéesdiarrhées. Elles auraient enfin des effets positifs sur les affections des voies urinaires et des reinsreins, notamment les calculs rénauxcalculs rénaux...

    Les feuilles fermentées remplacent le thé, et comme celles du framboisierframboisier elles sont réputées apéritives. Autrement dit, elles ouvrent ou stimulent l'appétit. Ébouillantées, elles sont utilisées en compresses sur les plaies infectées. Leur décoction sert par ailleurs à préparer un gargarismegargarisme qui rendrait bien des services contre... la mauvaise haleine.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.