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    Dans les infections naturelles, l'organisme est généralement exposé aux antigènesantigènes pendant 2 à 3 semaines. Avec le vaccin, cette exposition ne dure que 1 à 2 jours, car les antigènes sont rapidement éliminés dans le sang. Or, une duréedurée d'exposition insuffisante conduit à une moindre production d’anticorps et donc à une moindre efficacité du vaccinvaccin.

    Une équipe de chercheurs de l'université de Stanford a donc eu une idée simple pour résoudre ce problème : injecter le vaccin sous forme de gelgel et non de liquideliquide. Avec ses collègues, Éric Appel a mis au point un hydrogel à base de polymères et nanoparticules à mélanger aux composants du vaccin. Lorsqu'il est injecté sous la peau chez une souris, le gel forme une zone d'inflammationinflammation localisée qui attire les cellules immunitaires, tout en libérant les antigènes et l'adjuvantadjuvant de manière plus progressive et prolongée qu'avec un vaccin liquide traditionnel.

    Plusieurs autres moyens existent pour prolonger l'exposition de l'organisme aux antigènes. En 2019, des chercheurs ont testé un patch avec des micro-aiguilles comme mode d'administration d'un vaccin du VIHVIH. Il a aussi été montré que les sels d'aluminium, un adjuvant courant des vaccins, augmentent la persistance des antigènes dans le sang. Des chercheurs du MIT ont même conçu des antigènes « améliorés » se liantliant plus facilement aux sels d'aluminiumaluminium afin de prolonger la réponse immunitaire. Néanmoins, la plupart de ces méthodes avaient une faible influence ou étaient difficiles à mettre en œuvre.

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