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    « Cette étude remet en cause des décennies de théorie scientifique », proclame Doug Seserman, le directeur de l'American Associates à l'université Ben-Gourion du Néguev. Selon un article paru dans la revue Biogerontology, l'espérance de vieespérance de vie est d'environ 2,5 ans plus longue chez les personnes vivant dans des zones où le niveau de radiation est relativement élevé par rapport à celles où la radiation naturelle est faible.

    L'étude a analysé le niveau de radiation dans 3.129 comtés américains, puis a comparé les données aux taux de cancerscancers et à la longévité de la population. Non seulement la longévité est accrue lorsqu'on est exposé à un rayonnement de plus de 1,8 millisievert par an, mais on observe une diminution significative des cancers du poumoncancers du poumon, du pancréaspancréas, du colon et du rectumrectum.

    La radiation naturelle, qui provient des roches et du rayonnement cosmique, est considérée comme intrinsèquement dangereuse. Des centaines de milliards de dollars sont dépensés dans le monde entier pour réduire les niveaux de rayonnement, observent les auteurs de l'étude. Or, s'il est certain que de fortes doses de radiation sont délétères pour la santé, « il est raisonnable de penser que le seuil limite de dangerosité est bien au-delà de la radioactivitéradioactivité moyenne naturelle aux États-unis » (2,27 mSv/an), indiquent les auteurs.

    En France, la radiation due au radonradon, aux rayonnements telluriques et cosmiques est en moyenne de 2,9 mSv/an, indique l’ISRN. Mais on observe de fortes disparités régionales et même à l'intérieur de chaque commune.

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