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    Les piqûres de tiques, ce n'est pas si rare. En quatre ans, plus de 56.000 signalements -- humains et animaux confondus -- ont été recensés par le programme participatif Citique, coordonné par l'Institut national de recherche pour l'agricultureagriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). Un chiffre en hausse. Notamment dans les jardins privés.

    Sur cette carte, la répartition par région du nombre de tiques analysées et du nombre de tiques, parmi elles, porteuses de pathogènes. © Jonas Durand, CiTIQUE
    Sur cette carte, la répartition par région du nombre de tiques analysées et du nombre de tiques, parmi elles, porteuses de pathogènes. © Jonas Durand, CiTIQUE

    C'est problématique parce que les tiques -- dans notre pays, surtout celle que l'on nomme Ixodes ricinus --, rappelons-le, peuvent être porteuses de pathogènes. Elles transmettent, par exemple, la fameuse maladie de Lyme.

    Sur cette carte, les zones dans lesquelles vous risquez le plus de rencontrer des tiques. © I. Lebert et al., <em>Geospatial Health</em>
    Sur cette carte, les zones dans lesquelles vous risquez le plus de rencontrer des tiques. © I. Lebert et al., Geospatial Health

    Pour aider à en protéger la population, des chercheurs ont analysé des données récoltées dans sept observatoires caractérisés par différents climats de France métropolitaine ainsi que sur les données météorologiques et des données de l'environnement (altitude, végétation, sol, etc.). Des campagnes d'observations complémentaires de terrain ont aussi été réalisées. Ce qui en ressort ? Une carte indiquant les zones à risque. Et très bientôt, un modèle qui permettra de donner comme une météométéo du « risque tique ». De prédire l'activité des tiques en fonction des conditions météorologiques.

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