Une nouvelle théorie remet en cause les idées admises sur l'émergence de la vie sur Terre et soulève une controverse parmi les scientifiques.

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    Le scénario ne serait pas celui de briques élémentaires de la vie apparaissant à la surface terrestre, précédant et engendrant les cellules mais celui de cellules qui se seraient constituées avant que les moléculesmolécules de la vie ne s'y introduisent. Ces cellules primitives n'étaient pas des cellules vivantes mais des cellules inorganiques faites de sulfuresulfure de ferfer et se formant tout au fond des océans, dans une complète obscurité. La vie aurait été une conséquence chimique des courants de convectionconvection traversant la croûte terrestrecroûte terrestre. Les cellules de sulfure de fer auraient constitué des micro-environnements propices aux réactions chimiquesréactions chimiques amenant à la vie. Aurait pris part à ces réactions le fluide hydrothermal, riche en hydrogènehydrogène, monoxyde de carbone, cyanure et sulfure, remontant à partir de la croûte terrestre vers le plancherplancher océanique.

    Une des conséquences de cette théorie est une plus grande probabilité de présence de la vie sur d'autres planètes ou encore sur des luneslunes telles qu'Europe (satellite de JupiterJupiter). Ces nouvelles idées sont proposées par William Martin, de l'Université de Düsseldorf (Allemagne), et Michael Russell, du Centre de recherche environnemental écossais (Glasgow, Royaume-Uni). Elles sont détaillées dans la revue Philosophical Transactions of the Royal Society.