Le 8 décembre 2006, Robert Hancock, titulaire d'une chaire de recherche du Canada, a réalisé l'une des plus importantes découvertes depuis 40 ans dans le domaine de la recherche médicale.

au sommaire


    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

    Avec son équipe, il a découvert un nouveau traitement médical, actuellement mis à l'essai, qui pourrait permettre de contrer de graves infections bactériennes sans l'aide d'antibiotiques. Cette découverte arrive à point nommé car de nombreuses bactéries (appelées superbactéries) sont devenues résistantes à presque tous les antibiotiques connus.

    La découverte est liée à la capacité naturelle du corps humain à activer des fonctions immunitaires. En effet, chaque jour, nous sommes exposés à au moins 100.000 bactéries infectieuses et, pourtant, la maladie ne nous frappe que rarement. Ces menaces sont stoppées par un processus immunitaire inné dont, jusqu'à aujourd'hui, certains détails échappaient encore aux chercheurs. Le tour de force de l'équipe de M. Hancock a été de créer, grâce a une nouvelle technologie matricielle, un très grand nombre de peptides (notamment des peptides polycationiques), qui peuvent, de manière sélective, déclencher une réaction qui a la propriété de combattre les bactéries, sans les effets indésirables de l'inflammationinflammation.

    Des essais cliniquesessais cliniques ont déjà montré l'efficacité de nouveaux médicaments pour prévenir les infections liées aux cathéterscathéters, qui s'attaquent aux patients les plus faibles. De façon plus immédiate, les travaux de M. Hancock pourraient venir en aide aux personnes qui succombent chaque année à des infections transmises dans les hôpitaux.