L'UNICEF et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait part le 19 juillet de leur profonde inquiétude quant aux pertes civiles et aux nouveaux risques pour la santé engendrés par l'escalade de la violence au Liban et en Israël.

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    Des dizaines d'enfants figurent au nombre des civils tués et en plus grand nombre encore parmi les blessés. Les conséquences psychologiques sont graves lorsque des gens, y compris des enfants, ont été témoins de la mort de leurs proches ou des blessures qui leur ont été infligées, ainsi que de la destruction de leurs maisons et de leurs communautés.

    Rien qu'au Liban, plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 550 blessées. Il est fait état de dizaines de milliers d'habitants contraints de fuir, dont plus de 30 000 ayant trouvé refuge dans des écoles et des parc publics à l'intérieur et à l'extérieur de Beyrouth.

    Le mouvementmouvement des fournitures médicales et des ambulances vers les zones touchées est considérablement ralenti. Un accès sans restriction à l'aide humanitaire est indispensable pour éviter des morts et des souffrances inutiles. La protection des civils durant un conflit constitue une obligation en vertu du droit international humanitaire. Pour prévenir des morts civiles supplémentaires dans cette crise, il est également vital d'assurer l'accès sans restriction aux services de santé à ceux qui ont besoin de soins pour des maladies chroniques ainsi qu'aux femmes enceintes.

    L'OMS et l'UNICEF collaborent au Liban avec toute une série de partenaires pour sauver des vies, protéger les civils et soutenir les services de base tels que la santé, l'eau et l'assainissementassainissement, l'éducation et les soins psychosociaux. En coordination avec le Ministère de la santé, elles fournissent des médicaments et de l'approvisionnement d'urgence destinés aux traitements des maladies aigües et chroniques. Il s'agit notamment de médicaments pour traiter les maladies cardiovasculaires et le diabète, dont la prévalence au Liban est élevée dans les deux cas. Les deux organisations fournissent des tablettes de chlorechlore pour garantir la potabilité de l'eau et prévenir les maladies d'origine hydrique.

    Elles assurent aussi la distribution de paquetspaquets d'aliments enrichis, de micronutriments et des solutions de réhydratation orale, afin de sauvegarder la santé maternelle et infantile. L'OMS procède à des évaluations de la situation sanitaire en collaboration avec les autorités nationales pour identifier les besoins les plus urgents et les lacunes en matièrematière de santé. L'UNICEF soutient l'installation d'un certain nombre de générateursgénérateurs dans des établissements de santé clé au sud du pays, ainsi que de réserves suffisantes de carburant pour que ces établissements puissent continuer à fonctionner.