Cette journée de l'eau, inaugure la Décennie internationale d'action, célébrée le 22 mars et coordonnée cette année par le Département des affaires économiques et sociales de l'Organisation des Nations Unies (ONU-DAES), cette journée, présentera et mettra en exergue le thème de la Décennie internationale d'action, « L'eau, source de vie ».

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    Journée de l'eau

    Journée de l'eau

    Selon l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé (OMS), en 2002, 1,1 milliard de personnes ne disposaient pas d'un service d'approvisionnement en eau approprié, 2,6 milliards de personnes n'avaient pas accès à des moyens d'assainissementassainissement appropriés, et environ 1,8 million de personnes, dont 90% d'enfants de moins de cinq ans, meurent chaque année des suites de maladies diarrhéiques.

    Le thème de la Journée mondiale de l'eau 2005 et de la Décennie souligne le rôle central de l'eau en matièrematière de santé et de bien être des personnes. L'eau est essentielle à la qualité de l'environnement, à la biodiversitébiodiversité, à la production d'énergieénergie, au développement industriel, à la production alimentaire et joue un rôle fondamental dans de nombreuses cultures et religions.

    La Décennie, proclamée dans la RésolutionRésolution de l'Assemblée générale des Nations Unies, donnera à la communauté internationale l'opportunité de recentrer ses engagements politiques et globaux sur les problématiques de l'eau afin d'atteindre les objectifs liés à l'eau de la Déclaration du Millénaire.

    « Nous n'avons plus le choix : soit l'humanité adapte ses comportements en vue d'un développement durabledéveloppement durable, c'est-à-dire qu'elle cesse de polluer l'environnement, permet le renouvellement des ressources naturelles et contribue à l'amélioration du bien-être de tous, soit elle signe, à plus ou moins brève échéance, son propre arrêt de mort. L'éducation joue un rôle crucial dans la formation des citoyens. Pourtant, elle n'est pas toujours adaptée aux besoins des sociétés futures, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement. L'éducation à l'environnement et au patrimoine culturel, par exemple, n'occupe pas la place qu'elle mérite dans tous les programmes scolaires, de même que les liens entre la culture et les sciences ne sont pas suffisamment mis en relief. » Koïchiro Matsuura