Comme l'exige le Emergency Planning and Community Right to Know Act, près de 25000 compagnies des secteurs minier, énergétique, chimique ou autres doivent chaque année déclarer les quantités de produits toxiques qu'elles rejettent dans la nature.

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    Les résultats pour l'année 2001, dévoilés par l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), montrent une baisse globale de 15% par rapport à 2000 et de près de 50% par rapport à 1988.

    Les Etats miniers de l'Ouest - Nevada, Utah et Arizona - restent les plus polluants avec respectivement 355, 348 et 247 milles tonnes émises. La contribution de la production électrique s'élève à 17% et celle de l'industrie chimique à 10%.

    Mais ces données ne reflètent qu'une partie de la situation.
    En effet, seuls 650 des dizaines de milliers de produits chimiques utilisés, ceux jugés les plus dangereux, doivent impérativement être déclarés.
    Et lorsque les règles évoluent, comme ce fut le cas en 2001 avec la venue du plombplomb sur la liste obligatoire, les chiffres changent : une augmentation de 18% des rejets en plomb est ainsi apparue la même année.

    De même, on peut prévoir une prochaine baisse du niveau global de pollution en raison d'une décision de justice qui vient d'être rendue en faveur de l'industrie minière, exemptant cette dernière de tout rapport sur la phase d'extraction des métauxmétaux.