Le Department of Energy (DoE) et l'Université Washington de Saint-Louis (Missouri) vont collaborer pour l'étude du génome de 6 lignées de cyanobactéries du genre Cyanothece.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Le DoE prendra en charge les séquençages dans son Joint Genome Institute (Walnut Creek, Californie) et une équipe de biologistes de l'université, dirigée par le Dr. Pakrasi, analysera les produits de séquençage pour identifier l'origine génétique des processus de fixation (carbonecarbone, azoteazote) et de fermentation propres à ces bactéries. 1,6 millions de dollars seront consacrés à ces travaux par le DoE. L'université de Washington était déjà à l'origine du séquençage d'une première lignée de Cyanothece, la 51142.

    Les Cyanothece sont des organismes unicellulaires capables de métaboliser le carbone par photosynthèsephotosynthèse le jour et l'azote la nuit. Ils sont de plus capables de provoquer la fermentation (production conjointe de CO2 et d'éthanol). La compréhension de ces stratégies conjointes dans ces microorganismesmicroorganismes ouvrirait la voie à une méthode plus évoluée de production d'éthanol où la bactérie, hybridée avec des matièresmatières végétales, pourrait déclencher la fermentation sans additif comme c'est le cas dans les procédés traditionnels utilisant des levureslevures. Les Cyanothece permettent aussi d'étudier les processus de séquestration de CO2, de fixation de l'azote et de production d'hydrogènehydrogène et d'imaginer des applicationsapplications dans le domaine de l'environnement et de l'énergieénergie.

    Début août 2006, le DoE a lancé un appel d'offres (clôture le 1/2/2007) pour la création de deux nouveaux centres de recherche consacrés aux bioénergiesbioénergies. Les universités structurent leur offre pour capter la manne du DoE (125 millions de dollars sur 5 ans par centre). L'Université Washington a ainsi mis en place une Bioenergy Initiative, qui s'intègre dans la stratégie globale de cette université pour devenir une véritable plateforme de recherche, d'éducation et d'innovation dans les domaines de l'environnement et de l'énergie. Cette volonté s'est traduite en avril 2006 par la création de cinq nouveaux centres de recherche, consacrés aux rivières durables, à la qualité de l'airair, à l'énergie, aux écosystèmesécosystèmes durables et à la santé environnementale.

    Par Philippe Jamet, & Hedi Haddada