Une mémoire d'éléphant ? Plutôt d'éléphante. Karen McComb, chercheuse britannique travaillant dans le parc national Ambesoli (Kenya) a testé, avec son équipe, la mémoire auditive des pachydermes. Lorsque les femelles, qui y vivent depuis toujours, entendent des barrissements (préenregistrés pour l'occasion) de troupeaux familiers, elles ne réagissent pas. Lorsqu'au contraire il s'agit de groupes d'éléphants inconnus, elles se rapprochent des éléphanteaux pour les protéger.

au sommaire


    Bien d'autres espècesespèces possèdent des capacités mnésiques. En 1991, deux biologistes californiens (Colleen Kastak et Ronald Schusterman) ont appris à une otarie (femelle encore...), baptisée Rio, à reconnaître des cartes portant certains symboles (lettres ou chiffres). Ils sont ensuite passés à autre chose. Dix ans après, ils ont tenté à nouveau l'exercice. Et Rio s'en souvenait. Quant à la drosophiledrosophile, des chercheurs français (Thomas Préat et Alberto Pascual) ont localisé le siège de leur mémoire, situé sur les lobes pédonculés où se trouvent 5 000 de leurs 200 000 neurones.

    Les drosophiles ne stockent pas les informations de courte duréedurée au même endroit que celles qu'elles vont retenir plus longtemps.