Les tumeurs peuvent se nourrir à l'intérieur de l'organisme en détournant les fonctions des vaisseaux sanguins à leur propre avantage.

Pour ce faire, elles activent une cascade de signaux au coeur des cellules vasculaires. Le monoxyde d'azote (NO) joue un rôle majeur dans cette cascade en tant que "donneur de signal" pour la survie des cellules, retardant ainsi la mort cellulaire naturelle. Si l'on parvenait, à l'aide de médicaments, à stopper la distribution du NO, on pourrait "affamer" les tumeurs.
Des chimistes de l'université de Bochum (Ruhr) passent actuellement au crible toute une gamme de molécules actives -des médicaments au vin rouge- pour déterminer lesquelles influencent la formation de NO et de quelle manière. Les recherches sont effectuées à l'aide d'un nouveau robot capable de mesurer en temps réel la concentration exacte de NO dans les cellules.
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