Certaines positions sexuelles ne sont pas sans risque pour les hommes et leur pénis ! La plupart des hommes ayant subi une fracture du pénis ont déclaré avoir eu des relations dans une position bien précise. 


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    Parfois, les médecins urgentistes doivent prendre en charge des cas tout sauf ordinaires ! Entre 2000 et 2013, ces messieurs sont 44 à s'être présentés dans trois hôpitaux brésiliens avec une fracture rarissime, celle du pénis. L'interrogatoire des hommes sur les circonstances de l'accident ont permis de dresser un top 3 des pratiques hétérosexuelles les plus risquées pour le pénis. 

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    Une fracture sans os

    Le pénis humain ne contient aucun os mais plusieurs couches de tissus érectiles et un réseau de vaisseau sanguin qui assurent l'érection. Ainsi quand on parle de fracture, il ne s'agit pas d'un os brisé mais d'une rupture du corps spongieux. Les patients rapportent souvent la même triade de symptômes : un bruit de « crac », la perte de l'érection et une vive douleur. À leur arrivée aux urgences, ils ont été pris en charge par les médecins qui ont réalisé des examens d'imagerie pour situer la zone de rupture et sa taille, et vérifier si l'urètre n'est pas touchée. Si une fracture du pénis peut faire sourire, elle peut avoir des conséquences à long terme sur la fonction érectile, mais aussi urinaire.

    Organisation du pénis humain. © DR
    Organisation du pénis humain. © DR

    « Woman on the top » et « doggy style »

    La grande majorité des fractures péniennes de cette étude ont eu lieu lors d'un rapport hétérosexuel. Dans une confession que l'on imagine difficile, 50 % des hommes ont déclaré qu'au moment de la fracture, leur partenaire féminine était au-dessus d'eux. Les scientifiques pensent que ces positions, où la femme contrôle le mouvementmouvement de tout son poids, peuvent être fatales pour le pénis si l'angle de pénétration n'est pas optimal. La deuxième position la plus risquée (28,6 % des cas) est le « doggy-stylestyle », suivie des positions où l'homme est au-dessus de sa partenaire (21,4 %).

    Après une chirurgiechirurgie réparatrice, la plupart de ces hommes n'ont pas gardé de séquellesséquelles de cet accident. Néanmoins, deux d'entre eux présentent des troubles érectiles de longue duréedurée. En Occident, la plupart des fractures péniennes arrivent lors d'une pénétration vaginale mais une manipulation, peut-être trop brusque du pénis, peut provoquer les mêmes dégâts. En Iran, une pratique traditionnelle qui vise à contraindre, un peu brutalement, le pénis pour faire disparaître une érection conduit bon nombre d'hommes à l'hôpital pour des fractures péniennes chaque année.