Au cœur de l’actualité avec la pandémie de Covid-19, le marché de la télémédecine est en pleine croissance et présente un potentiel de 22 milliards d'euros. Et ensuite ? 


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    Medaviz, acteur majeur de la télémédecine, nous donne les grandes tendances de la e-santé en 2022 et à plus long terme.

    Une plus grande confiance des patients et des praticiens

    Sur fond de crise sanitairecrise sanitaire et de confinements, les téléconsultations ont connu une hausse importante en volumevolume, jusqu'à 521 000 la première semaine de juin 2020. Si la tendance a fléchi, elle a surtout permis de normaliser ce mode de suivi médical en levant certains freins. Avoir recours à la téléconsultation, c'est bien souvent être convaincu dès le premier usage ! Et selon un baromètre publié par l’Agence du Numérique en Santé, la France est l'un des pays d'Europe les plus favorables à la télémédecine avec 73 % des patients qui souhaitent avoir recours à cette pratique et la jugent utile. 79 % des usagers et 75 % des médecins se disent par ailleurs satisfaits de ce mode de consultation.

    Une meilleure coordination des soins sur les territoires

    En parallèle, les Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), portées par le plan Ma Santé 2022, se sont développées autour de deux objectifs clés : améliorer la prise en charge des demandes de soins non programmés (sans rendez-vous) en ville et renforcer la gestion coordonnée entre les acteurs de santé intervenant autour du même patient. C'est d'ailleurs le cœur de métier de Medaviz, grâce aux solutions de téléconsultation, de télésoin, de téléexpertise, d'adressage et de gestion des disponibilités déployées auprès de 9 500 professionnels de santé répartis en France métropolitaine et en Outre-mer.

    La fluidification du parcours de soins

    En utilisant les ressources offertes par la télémédecine, il devient possible pour les CPTS de faciliter l'accès aux soins pour tous, notamment pour les 5,4 millions de Français n’ayant pas de médecin traitant. Parmi ces patients, beaucoup éprouvent des difficultés à s'orienter tout au long de leur parcours de soins et peuvent renoncer à prendre un rendez-vous, déstabilisés par les recherches à effectuer ou les délais d'attente. En étant déployée au sein des CPTS, la télémédecine facilite leur accès aux soins et joue pleinement son rôle dans la lutte contre les désertsdéserts médicaux. Elle vient également en soutien à l'exercice des professionnels de santé, en limitant leurs déplacements. Enfin, elle permet de désengorger les services d’urgences, en étant intégrée au parcours de soins des patients lorsque leur pathologie ne nécessite pas une immobilisation durable dans l'établissement de santé et qu'ils peuvent bénéficier d'un suivi à distance. 

    La télémédecine contribue à lutter contre les déserts médicaux. © Chlorophylle, Adobe Stock
    La télémédecine contribue à lutter contre les déserts médicaux. © Chlorophylle, Adobe Stock

    Les gains en termes de temps et de budget : l'exemple de la téléconsultation

    Depuis septembre 2018, les téléconsultations sont ouvertes à tous les patients et remboursées par l'Assurance Maladie dans le cadre du parcours de soins. Réduction des coûts liés aux déplacements, aux transferts inutiles de patients, au maintien à domicile le cas échéant... les bienfaits ne manquent pas lorsque cet acte médical vient compléter l'offre de soins des praticiens. Il s'agit aussi de libérer du temps aux professionnels de santé, en évitant certains trajets et en assurant un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle.

    Préparer l’avenir

    Étant donné le nombre exponentiel de logicielslogiciels métiers et de solutions digitales au service de la e-santé, l'interopérabilité entre les différents systèmes doit être accélérée, pour éviter toute rupture du parcours de soins des patients en raison de données disséminées et optimiser le temps médical. C'est pourquoi Medaviz travaille sur l'APIsation de ses solutions pour fluidifier la coordination et l'accès aux soins. 2022 marquera sans doute la poursuite de la consolidation du marché, tout comme sa concentration. À plus long terme, des cabinets et des structures de tailles variées devraient mailler l'ensemble du territoire et bénéficier des atouts du digital pour un exercice coordonné. La loi du 24 juillet va dans ce sens avec notamment la volonté de création d'un espace numériquenumérique de santé pour chaque usager.

    Article réalisé en partenariat avec les équipes de Medaviz